07 août 2020
Sebring 1970 : victoire non contestée
Au bout des 12 Heures que comptait la course Mario Andretti associé à Vaccarella-Giunti sur la Ferrari 512S reçoit le drapeau à damier en vainqueur. Vingt-deux secondes plus tard la Porsche 908/2 de Revson - McQueen franchit la ligne. L’acteur américain réalise une belle performance compte tenu du handicap représenté par un pied plâtré à la suite d’une chute en moto. Son pilotage a bien sûr été perturbé pour l’occasion. Son équipier a compensé en pilotant durant huit heures au cours de l’épreuve.
Vingt-deux secondes d’écart à l’issue d’une course d’endurance de 12 heures on a déjà vu mieux. Au Mans notamment en 1933 ou 1969…
Mais un doute planerait-il sur ce classement ? Steve McQueen et Peter Revson auraient-ils été dépossédés de leur victoire ?
François Coeuret
14:45 Publié dans i.giunti, m.andretti, n.vaccarella, s.mcqueen | Tags : steve mcqueen, sebring70 | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook | |
21 juillet 2020
Len Bailey : Style is not enough
A la lecture d’un bel article sur un site ami, j’ai été intrigué par deux caractéristiques singulières attachées aux créations de Léonard « Len » Bailey, ingénieur anglais ayant longtemps œuvré chez Ford.
Tout d’abord, l’élégance incontestable qui caractérise la presque totalité des voitures qu’il a dessinées.
Ensuite, et en définitive, le peu de réussite qu’elles ont connues sur les circuits, ceci pour des raisons diverses que nous tenterons ici de comprendre.
Francis Rainaut
23:16 Publié dans b.mclaren, c.amon, j.brabham, j.ickx | Tags : len bailey, ford p68 | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook | |
07 juillet 2020
Hey Jo(e) ! (*)
En prenant le départ du Grand Prix de France 1968 dans une Honda d’usine à l’âge de 40 ans, Jo Schlesser voyait se réaliser le rêve de sa vie. Mais à peine deux tours plus tard, le diable lui-même vint s’en mêler, et alors le rêve se transforma en cauchemar. Papa avait emmené mon frère à Rouen pour assister à la course, je ne sais plus pour quelle raison. Je n'étais qu'un teenager en 68, le récit qu’ils m’en avaient fait à leur retour m'avait glacé.
J'avais alors dans la tête toujours ce même hit, chanté par un métis américain un peu extraterrestre...
par Francis Rainaut
(librement adapté d'un article d'Adam Cooper dans MotorSport)
(* réedition)
13:40 Publié dans j.ickx, j.schlesser, j.servoz-gavin, jp.beltoise | Tags : jo schlesser, ford france, honda ra302 | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | |
13 juin 2020
Improbable scénario - Le Mans 2016
A quelques minutes de l’issue de ces 24 Heures nous sommes postés devant les tribunes face à la ligne d’arrivée. La Toyota de tête N°5 qui vient de franchir la chicane du raccordement stoppe brutalement sur la piste face à son stand. Stupéfaction suivie d’un silence dans les rangs. Inimaginable ! « Il s’arrête pour attendre la voiture sœur en vue du final ! » Impossible !... Le temps s’écoule … La voiture repart,... Et le drapeau à damier tombe au passage de la Porsche N°2... C’est un rêve ? ...
François Coeuret
10:00 Publié dans a.davidson, k.nakajima, s.buemi | Tags : 24h mans 2016 | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook | |
06 juin 2020
24 Heures d’endurance du Mans 1923
Paris 1922. Georges Durand, président de l’ACO, Charles Faroux, journaliste à La vie automobile et Émile Coquille, directeur pour la France des roues métalliques Rudge-Whitworth, se réunissent en vue de finaliser un projet de nouvelle course, différente des « Grands Prix » de vitesse. Les trois hommes élaborent le concept d’une épreuve disputée sur 24 Heures. Le but d’une telle compétition est d’éprouver l’endurance des organes automobiles, l’ensemble de la mécanique, les phares pour la partie nocturne ainsi que les capotes qui devront être abaissées durant vingt tours en début de course.
François Coeuret
13:15 | Tags : 24h du mans 1923, chenard&walker | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | |
05 mai 2020
La malédiction des graves noires
Une fois arrivé au sommet du Puy de Dôme à quelques encablures de Clermont-Ferrand le visiteur, en plus d'admirer le remarquable panorama du site, prend conscience qu'il visionne la plus grande chaîne volcanique d'Europe. Elle culmine à 1885 mètres au sommet du Puy de Sancy. L'ensemble du domaine géologique est endormi depuis environ sept mille ans. Le Puy de Gravenoire, un des nombreux petits volcans de la chaîne, surplombe le circuit automobile de Charade. Il est composé d'un mélange trachy-basalte, roche noire ou parfois rouge issue du refroidissement qui a suivi la fin de l'activité sismique. Bien que reposant paisiblement dans cet écrin jadis chaotique ces roches n'en sont pas pour autant inoffensives.
Ceci nous amène à évoquer deux épisodes concernant le Grand Prix de France automobile de Formule 1...
François Coeuret
15:49 Publié dans c.amon, j.rindt, jp.beltoise | Tags : matra, chris amon, beltoise | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |