07 juillet 2018
Hey Jo(e) !
En prenant le départ du Grand Prix de France 1968 dans une Honda d’usine à l’âge de 40 ans, Jo Schlesser voyait se réaliser le rêve de sa vie. Mais à peine deux tours plus tard, le diable lui-même vint s’en mêler, et alors le rêve se transforma en cauchemar. Papa avait emmené mon frère à Rouen pour assister à la course, je ne sais plus pour quelle raison. Je n'étais qu'un teenager en 68, le récit qu’ils m’en avaient fait à leur retour m'avait glacé.
J'avais alors dans la tête toujours ce même hit, chanté par un métis américain un peu extraterreste...
par Francis Rainaut
(librement adapté d'un article d'Adam Cooper dans MotorSport)
14:05 Publié dans j.ickx, j.schlesser, j.servoz-gavin, jp.beltoise | Tags : jo schlesser, ford france, honda ra302 | Lien permanent | Commentaires (9) | Facebook | |
27 juin 2018
GP de France F1 1971
La France vient tout juste de renouer avec son Grand Prix de F1 après dix années d’abstinence depuis la dernière course disputée sur le circuit de Nevers Magny-Cours. Que de changement si l’on compare avec le premier Grand Prix disputé en 1971 sur cette piste qualifiée à l’époque d’ultra moderne. Mutation qui est loin de charmer les « anciens » passionnés ayant vécu cette époque aussi cruelle qu’attachante. Ceci est une appréciation personnelle, forcément subjective…
par François Coeuret
20:08 Publié dans c.regazzoni, f.cevert, j.ickx, j.stewart | Tags : françois cevert, jackie stewart, beltoise, matra | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
14 juin 2018
Autodrome Heritage Festival 2018
Venir en voisin fêter les cinquante ans de la Formule France à Montlhéry, c’est sympa, rejoindre le plateau de Saint-Eutrope au volant d’une Dyane 6 invitée parmi les exposants, c’est encore mieux, enfin emprunter à son tour le mythique autodrome, ne fusse que pour trois tours, c’est une expérience qu’il ne fallait surtout pas manquer !
par Francis Rainaut
19:26 Publié dans j.servoz-gavin | Tags : servoz-gavin, jean max, christian ethuin, grac | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | |
18 mai 2018
Mike the Bike, 37 ans déjà…
A l’instar de John Surtees le plus célèbre pilote moto converti à l’automobile, Mike Hailwood accomplit une carrière hybride. « Mike the Bike » prit goût à varier les activités sportives mécaniques. Il associa simultanément compétition deux roues et quatre roues puis après s’être forgé un fantastique palmarès moto se tourna à plein temps vers l’automobile. Un syndrome de voracité qui colle bien à son époque.
par François Coeuret
13:45 Publié dans c.amon, j.surtees, m.hailwood | Tags : john surtees, mike hailwood, chris amon | Lien permanent | Commentaires (10) | Facebook | |
14 mai 2018
De Angelis: des blanches et des noires
La première fois que j’entendis parler d’Elio De Angelis, c’est lorsqu’il « bouscula » quelque peu Patrick Gaillard à l’épingle du Loews, lors d'un GP de Monaco de formule 3. Ça n'était pas pour nous réjouir, mais il s’ouvrit ainsi les portes de la victoire devant tout ce que le « milieu » comptait de décideurs.
La dernière fois, ce fut dans une villa de La Ciotat, où un ami d’un ami m’hébergeait pour mes vacances, séjour essentiellement consacré à progresser en planche à voile. Cet ami, dont j’ai oublié le nom, faisait du kart ou de la formule Renault, je ne sais plus. Le Castellet tout proche était son jardin. Il me raconta alors, me montrant des bouts de carrosserie en Kevlar, « j’étais là-bas quand Elio est sorti, c’était horrible, personne n’a rien pu faire… Alors voilà, j’ai ramené quelques pièces de carrosserie de la Brabham, en souvenir de lui ».
Alain Hawotte nous rappelle dans une note brève et émouvante la trajectoire du pilote romain, toute faite de style et d‘élégance.
Racing' Memories
16:31 Publié dans a.senna, e.de angelis, r.patrese | Tags : elio de angelis, senna, brabham, murray | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | |
07 mai 2018
Bankings(*) ! Lequel sera le plus « raide » ?
La compétition automobile, tout comme la haute couture, a ses modes. Elles sont le reflet d’un moment de l’histoire et de la société qui vit ce moment.
Avant nos modernes tourniquets, qui sont conçus pour qu’aucun pilote ne s’y tue et pour que les télévisions du monde entier se voient obligées de payer des droits de retransmission ahurissants au bénéfice d’une poignée d’organisateurs, les premiers circuits automobiles fermés et uniquement dédiés à la course se devaient de présenter des virages relevés, nommés « banking » chez nos amis anglo-saxons.
En voici quelques uns, par ordre d’ouverture et tous construits avant la Seconde Guerre Mondiale
par Raymond Jacques
(*Bank : talus, berge, levée de terre).
12:24 Publié dans a.ascari, j.behra, j.siffert | Tags : alexandre lamblin, raymond jamin | Lien permanent | Commentaires (12) | Facebook | |