14 mars 2023
24H de Daytona 1968 - le hold-up de Porsche
L'an 1968 : la réglementation du Championnat du Monde Sport-prototype évolue. La catégorie sport oblige l’utilisation d’un moteur issu de la série qui ne dépasse pas 5L de cylindrée et la production de cinquante exemplaires minimum. La catégorie prototype ne doit pas excéder 3L de cylindrée. Exit les monstres US de 7L et les superbes prototypes 4L de Maranello. Qui peut maintenant saisir l’opportunité et tirer les marrons du feu ?
Début février 1968 : ouverture du Championnat en Floride sur le Speedway et routier de Daytona.
François Coeuret
18:48 Publié dans h.herrmann, j.siffert, r.stommelen, v.elford | Tags : daytona, porsche 907 | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
17 février 2023
Les trois vies de Gérard Larrousse
Trois époques qui déterminent les trois vies de l’homme originaire de Lyon : Pilote, chef d’écurie, gardien de la mémoire de la course et des 24 Heures du Mans…
Gérard Larrousse, jeune adulte, poursuit des études à l'école supérieure de commerce à Paris. Il contracte le virus du sport automobile en participant un été au rallye du Var. Au début des années 60 il va sillonner les rallyes français au volant d'une Simca Aronde puis de Renault (Dauphine-R8), avec succès. Cet homme réservé a connu une ascension discrète, le public mit du temps à palper son talent. Sa carrière de pilote monta cependant crescendo pour atteindre les disciplines phares à l’exception de la Formule 1 où il fit de rares apparitions. Au moment de raccrocher le casque son expérience de pilote liée à son goût pour l’organisation feront de lui un directeur d’écurie recherché. A l’âge des cheveux blancs l’appel du volant le ramène au pilotage des anciennes qui ont traversé son âge d’or. Président du club des pilotes des 24 Heures, il retrouve une fonction de fédérateur. Revenons sur les étapes qui jalonnent la carrière de Gérard Larrousse.
François Coeuret
17:46 Publié dans g.larrousse, h.pescarolo | Tags : le mans, gérard larrousse | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
03 février 2023
Rétromobile 2023 : to everything there is a Season (*)
Paris porte de Versailles, février 2023. Après deux années un peu pénibles, Rétromobile effectue son grand retour. Notre cher salon a retrouvé sa date habituelle, idéalement placée entre quelques escapades sur les pistes enneigées. Il a aussi retrouvé son espace, bien réparti sur trois vastes halls, « as usual ».
Muni des accréditations idoines, Il ne me reste plus qu'à traquer l'oiseau rare et surtout à rencontrer les copains.
(*) A time to be born, a time to die
Francis Rainaut
- voir aussi : Rétro 2023, et pour quelques images de plus
18:14 Publié dans g.larrousse, h.pescarolo, j.laffite | Tags : rétromobile 2023 | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
09 janvier 2023
PILOTE D'USINE, par Johnny Servoz-Gavin (fin)
Fin de saison chargée pour Johnny. Le Grenoblois, simple réserviste en début d'année, est désormais partout : en Prototypes, en formule 2, en formule 1. C'est le pilote qui monte.
Ce qui va lui manquer, c'est un bon volant en F1 pour 1969. Alors on peut rêver ... Coéquipier de Chris Amon chez Ferrari, de Jackie Stewart chez Matra International, de Graham Hill chez Lotus ? Rien de tout cela. JSG redoublera « sagement » en formule 2.
Et on se demandera longtemps si cela aussi ne l'a finalement pas démotivé. Le fait est qu'on ne retrouvera jamais le Servoz-Gavin cuvée 68...
Francis Rainaut
(Fac-similé d'un article de la revue Sport Auto, décembre 1968)
18:18 Publié dans j.servoz-gavin, j.stewart, jc.killy | Tags : servoz-gavin | Lien permanent | Commentaires (8) | Facebook | |
30 décembre 2022
PILOTE D'USINE, par Johnny Servoz-Gavin (suite)
Et puis, « Johnny, Johnny* » continue de raconter sa saison 68, qui fut certainement la plus dense de sa brève carrière de pilote. Personne n'a oublié la chevauchée fantastique de la #24 au Mans, où lui et son compère Henri nous ont fait veiller derrière le transistor presque toute la nuit, à l'insu des parents qui , de toute façon, s'étaient déjà pris un choc culturel en pleine figure avec tous ces évènements...
Oui, comment oublier ce matin de septembre où les radios s’époumonaient :
« la Matra toujours dans la course, elle vient de doubler une Alfa juste sous nos yeux pour reprendre la deuxième place ! »
... sans même parler du « Zec » ...
Francis Rainaut
(*) Georges-Francis
(Fac-similé d'un article de la revue Sport Auto, novembre 1968)
15:14 Publié dans h.pescarolo, j.servoz-gavin, j.stewart | Tags : le mans 1968 | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook | |
17 décembre 2022
PILOTE D'USINE, par Johnny Servoz-Gavin
APRES une saison 1967 marquée par des hauts et des bas, Johnny Servoz-Gavin décida de s'acheter une conduite. Le résultat ne tarda pas à se faire sentir et vers la fin de la saison il se classa quatrième en Formule 1 à Madrid. Nous savons combien cette performance avait impressionné Ken Tyrrell qui nous en parla longuement cet hiver. Mais Johnny était étiqueté comme un farfelu et Matra le mit au purgatoire, comme il le dit lui-même. Fort heureusement, il ne se découragea jamais, loin de là, et la malchance de Jackie Stewart devait faire son bonheur, puisqu'il était appelé à le remplacer au GP de Monaco, avec le résultat que l'on sait. Maintenant, Johnny est un vrai pilote de F1, avec une place de second au G.P. d'Italie à son palmarès, Sport Auto est heureux de présenter à ses lecteurs les impressions de ce jeune pilote dans une rubrique qui paraîtra désormais régulièrement.
G.C.
(Fac-similé d'un article de la revue Sport Auto, octobre 1968)
01:29 Publié dans j.servoz-gavin, j.stewart, jp.beltoise | Tags : monaco 1968 | Lien permanent | Commentaires (25) | Facebook | |