24 décembre 2018
L’équipage 69
Virage du Tertre Rouge, fin d’après-midi… Les spectateurs sont amassés sur l’herbe à l’intérieur de la courbe. La plupart sont assis, ils sirotent une canette, lisent un programme, bavardent avec leurs voisins entre les salves de décibels livrés par les voitures. D’autres regardent l’écran digital de leur appareil photo et contemplent leurs clichés, certains fixent l’écran géant montrant sur la piste le leader de la course.
D’autres encore suivent mécaniquement du regard les passages des concurrents un peu à la manière des spectateurs sur le court n°1 de Roland Garros. Derrière eux un chapelet incessant de piétons bat le terrain à la recherche d’un nouveau secteur d’observation… Alors qu’une Peugeot 908 négocie la courbe dans le souffle étouffé de son Diesel turbocompressé suit une GT noire escortée par la savoureuse résonance de son V12 atmosphérique. Mon regard accompagne le mouvement de la jolie carrosserie qui va rapidement disparaître en attaquant le secteur des Hunaudières. Mon esprit divague alors en sustentation à bord de la belle noire… accomplissant un surprenant flash back de quelques heures…
un Conte de Noël
18:31 | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | |
06 décembre 2018
F1 1969, la transmission intégrale en échec
L’année 1969 de Formule 1 fut marquée par des tentatives techniques qui s’avérèrent décevantes sur la piste. Le recours à la transmission intégrale paraissait pourtant avantageux sur le papier. Les problèmes de motricité engendrés par le passage de la puissance aux roues arrière poussèrent Colin Chapman chez Lotus et Derek Gardner pour le compte de Matra à se pencher (de même que quelques autres) sur le sujet…
par François Coeuret
15:34 Publié dans j.miles, j.servoz-gavin, j.stewart, jp.beltoise | Tags : ms84, lotus 63, cosworth | Lien permanent | Commentaires (8) | Facebook | |
22 novembre 2018
Belles d'un jour
S'il en est beaucoup que l’on aura fait que désirer, il en est d’autres, plus rares, que l’on a brièvement connues. Mais ne vous méprenez pas, il ne sera pas question ici des « passantes », celles qui ont été mises en musique par un grand poète.
Je vous parlerai plutôt de ces pilotes qui ont tous en commun d’avoir débuté en Grand Prix, ou presque, au volant de montures éphémères qui le plus souvent, n’avaient pas vraiment des profils de gagnantes…
par Francis Rainaut
14:09 Publié dans g.villeneuve, j.ickx, j.servoz-gavin, p.tambay | Tags : ickx, villeneuve, piquet, tambay | Lien permanent | Commentaires (8) | Facebook | |
24 octobre 2018
Black Sunday
Quatorzième boucle de course, trois pilotes dominent ce début de Meeting. Le petit groupe est poursuivi par un quatrième homme qui cravache pour recoller au wagon de tête... Quand brusquement le chaos survient qui va emporter encore une vie.
par François Coeuret
08:21 Publié dans j.siffert, j.stewart, r.peterson | Tags : jo siffert, black sunday | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | |
29 septembre 2018
les 24h du Mans 1968
Longtemps j'ai cru que les seules chances de victoire française au Mans reposaient sur les épaules de la valeureuse équipe Alpine. Mais il était sans doute écrit qu’en 68, certains événements allaient quelque peu bousculer l’ordre établi...
Et les vingt-quatre heures n’échappèrent pas à la règle. Ainsi en lieu et place de la bataille attendue entre les Porsche, les Alpine et les Ford, c’est à une domination de Ford, avec une Matra Sports à parement vert fluo comme invitée surprise, que l’on allait assister.
Cinquante ans après je me rappelle encore ce rendez-vous d'automne.
par Francis Rainaut
15:00 Publié dans h.pescarolo, j.servoz-gavin, l.bianchi, p.rodriguez | Tags : matra 630, servoz-gavin, pescarolo, le mans | Lien permanent | Commentaires (8) | Facebook | |
12 septembre 2018
Mont-Tremblant 68 : Un démon roulait avec Amon
Chris Amon a quitté ce monde il y a un peu plus de deux ans. Le Néo-Zélandais, après une longue carrière, retourna sur son île natale et y mena une existence moins tumultueuse que sur les circuits. On lui rappela souvent et avec insistance la malchance qui le suivit méthodiquement comme pour tenter d’obtenir une hypothétique explication au phénomène. Il répondait invariablement que sa chance fut de rester en vie après quatorze années de compétition automobile.
par François Coeuret
14:55 Publié dans c.amon, d.hulme, j.siffert, j.stewart | Tags : chris amon, mont-tremblant | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | |