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06 janvier 2021

L’énigmatique Monsieur J.B.

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Le Mans 1959 - "Beurlys" / "Eldé" Ferrari 250 GT LWB


 Homme discret, voire même secret, il ne donnait que très peu d’interviews et ne se laissait pas facilement photographier ni même approcher. Richissime entrepreneur belge[1], il pilotait en course automobile pour son plaisir. Mais il était sans aucun doute bien plus qu’un gentleman driver. Il était quasiment un pilote professionnel. Il était aussi musicien, plus précisément guitariste de jazz, et ami du grand Wes Montgomery au célèbre « thumb picking ». Il s’en est allé le 17 décembre dernier à l’âge de 91 ans, en toute discrétion, comme il avait vécu.

Raymond Jacques

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24 décembre 2020

Etoiles pour Noël

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 Palette de huit portraits capturés il y a un demi-siècle. 1970, c’est l’année du renouveau dans l’hexagone où le Général a cédé son emprise puis tiré sa révérence.

Deux ans auparavant une foule de jeunes escogriffes réclame un ordre nouveau. L’année suivante l’auguste vieillard coupe la branche sur laquelle il est assis au nom d’un référendum… Un ex-banquier à la clope collée au bec et d’allure bonhomme prend la relève. C’est du sérieux, on fait tourner la planche à billets. Les trente glorieuses sont grandement entamées, sur les circuits et sur routes de rallye pilotes et mécaniques made in France prennent leur essor, boostés par la croissance économique…

François Coeuret

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11 décembre 2020

L’élan brisé de Claude Storez

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 Dans un récent échange épistolaire - via internet - avec Francis Rainaut, je lui disais que la crise du (« de la », disent les initiés) Covid m’avait mis le moral dans les godasses et que je n’avais pas envie d’écrire quoi que ce soit. Et puis, j’ai pensé ensuite qu’il fallait que je me motive pour trouver un sujet de choix, issu de la lointaine époque où je pouvais raisonnablement rêver de devenir à mon tour un pilote de course, comme n’importe quel poulbot parisien. Et bien j’en ai trouvé un, bien planqué dans les tiroirs de l’oubli !

Raymond Jacques

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01 décembre 2020

ma saison 67 en prototypes

paul hawkins
1000 kilomètres de Spa : « Quelle voiture merveilleuse à conduire »

 Lorsque j'ai fait mes projets pour la saison 1967, j'ai décidé que le mieux serait pour moi de ne me lier avec aucun constructeur de façon permanente, afin de pouvoir choisir la meilleure voiture pour chaque course. J'ai estimé qu'une Ford serait la meilleure monture pour Daytona, Sebring et Le Mans et qu'une Porsche d'usine irait le mieux à la Targa Florio, aux 1000 kilomètres du Nürburgring et au circuit du Mugello.

par Paul Hawkins (*)

 

(*) fac-similé d'un article paru dans Sport Auto #69 d'octobre 1967

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20 novembre 2020

Mon cher et vieux Routier

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Une faille spatio-temporelle me précipite de la Canebière à l'abord de la cuvette de Couard en une journée.

Pluie et brouillard sur le vieil autodrome parisien. Le plafond est aussi bas que le toit de la Matra bleue où je suis le passager allongé d'un pilote au casque bleu agrémenté d'un autocollant Stand 14 et du trépan Elf.

Le choc temporel m'aurait-il rétroporté en octobre 1969 lors des premiers tours des 1000 km de Paris lorsque Jean-Pierre Beltoise plongeait à plus de 200 km/h dans la cuvette de Couard, la mal nommée, harcelé par le binoclard le plus vite du monde, Masten Gregory ?

Patrice Vatan

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15 novembre 2020

Gran premio de México 1964: ultimes tours pour un titre …

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Le drapeau s'abaisse devant les dix-neuf pilotes qualifiés qui s’élancent pour le dernier Grand Prix de la saison. Trois d'entre eux peuvent prétendre au titre mondial. Lors de la course les trois hommes vont tour à tour se positionner en virtuel champion du monde. Jusqu’à ce que le sort désigne l'élu qui bénéficia de deux coups de pouce (de pousse ?) pour coiffer la couronne.

François Coeuret

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