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10 janvier 2018

Monza 1957 : la leçon anglaise

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Stirling Moss - Vandervell Products Ltd 

 

La décennie Fangio - V -

  Fin du premier tiers de course sur l’autodrome de Monza,  Stirling Moss mène la danse. La puissance de sa Vanwall a eu raison de la voiture de son poursuivant. Fangio perd du terrain  et décroche peu à peu. Il ne peut plus se servir de l’artifice de l’aspiration qui l’avait maintenu jusqu’alors péniblement dans le sillage de l’anglais. Un seul espoir pour l’argentin, profiter d’un éventuel incident  survenant sur  la voiture de son rival…

par François Coeuret

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01 janvier 2018

Kyalami 1/1/68 : Pas mal, Jimmy...

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Si l'on excepte les deux premières années de rodage, qui s'achevèrent au GP du Mexique sur une éclatante victoire du binôme Clark/Lotus devant les duettistes de chez Brabham (1), l'ère de la formule 1 « 3 litres » n’a en fait réellement débutée que le 1er janvier 1968 en Afrique du Sud, à Kyalami.

Cette course fût l’occasion pour le champion écossais d’affirmer sa suprématie sur la catégorie reine, battant à l’occasion quelques fameux records comme le nombre de victoires, celui des pole positions ou encore le nombre de records du tour.

Pour paraphraser l’article écrit par un grand éditorialiste du Monde deux mois plus tard, on aurait presque pu écrire : « la formule 1 s’ennuie », tant la domination qu’exerçait alors Jimmy sur son art paraissait absolue.

Et pourtant, nous le savons aujourd’hui, l’année soixante-huit fût une année éminemment  « révolutionnaire », où rien ne se déroula vraiment comme prévu.

Eh bien projetons-nous donc un demi-siècle en arrière à proximité de Johannesburg, sur le « Highveld » à 1800 m d'altitude...

 par Francis Rainaut

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19 décembre 2017

Cinquante bougies pour un V12

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Matra MS11/12 1969

Impossible de passer à coté d'un tel anniversaire. Retour sur 1967. Johnny chante « Hey Joe », les ronds rouges débarquent, les bolides bleus aussi...

Pour beaucoup de baby-boomer nourris à la elf prestigrade et aux exploits de JPB, Lagardère avait quelque chose de Kennedy, de cet homme qui s'était engagé auprès de ses concitoyens à envoyer des américains sur la Lune avant la fin de la décennie. Donc Lagardère avait promis qu’avant la fin de l’année 1967, un moteur Matra de formule 1 tournerait au banc… Et le 19 décembre de cette même année c'était chose faite.

A l'époque tout ébahis par ce MS9, on était loin de se douter qu'il nous faudrait patienter presque dix ans avant qu'un pirate nommé Laffite ne fasse triompher ce V12 en Grand Prix.

Pour se remettre dans l'ambiance de cette fin des sixties, nous publions un fac-similé du texte de Gérard Crombac paru dans le n° 73 de « Sport auto » daté de février 1968, du moins pour la partie qui concerne le V12 Matra.

C'est aussi pour nous l'occasion de rendre hommage à l'ingénieur Georges Martin, disparu à 87 ans le 29 juillet dernier.

mise en page Francis Rainaut

 - (voir également Mecanique Aviation TRAction)

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16 décembre 2017

Nürburgring 1956 : qui sera « Ring Master » ?

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 La décennie Fangio - IV -

  Juan Manuel Fangio a du fil à retordre depuis le début de l’année. La Scuderia Ferrari qui engage pour son compte les Lancia D50 lui oppose un jeune anglais coriace. Peter Collins ne se laisse pas impressionner par le triple Champion du monde. Il défend son pré carré avec talent et détermination. A la veille du Grand Prix d’Allemagne disputé sur le circuit du Nürburgring, l’un des juges de paix de la saison, Collins précède l’argentin au classement du Championnat du monde. Certes un seul petit point les sépare mais un point qui agace « El Chueco » comme le surnomment les railleurs… 

par François Coeuret

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30 novembre 2017

Monaco 1955 : la déroute des flèches d’argent

juan manuel fangio,maurice trintignant

 

La décennie Fangio - III -

  Quarante-neuvième boucle de course, Juan Manuel Fangio sent soudain sa mécanique le trahir. La Mercedes décélère contre le gré de son pilote, la transmission a cédé. L’argentin voit son équipier Moss le dépasser et filer vers une possible victoire... A moins que le sort n'ait décidé d’en disposer autrement… 

 

par François Coeuret

(voir aussi Les plongeurs de Monaco)

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03 novembre 2017

Grand Prix de l’ACF 1954 : d’un souffle entendu…

fangio,ascari

 

La décennie Fangio - II -

  « Prêté » par Mercedes qui a retardé la sortie de sa voiture,  le Champion du Monde argentin a remporté les Grand prix d’Argentine et de Belgique sur une Maserati en début de saison avant de rentrer dans le giron allemand au volant de la nouvelle Mercedes W196. Enfin prête pour l’épreuve française, cette dernière répond à la récente réglementation, moteur 2500cc atmosphérique (ou 750cc suralimenté), carburant libre. En terre rémoise l’impressionnante « machine de guerre » va survoler la course.

par François Coeuret

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