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images d' amateurs : Rouen 1968

1. Photos transmises par François Libert

Elina rouen68.JPG

F. Libert, Elina Formule France

 

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Jean-Pierre Beltoise - Matra MS11

 

Schless-Libert-rouen68 - Copie.jpg

Jo Schlesser, F.Libert

 

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Annie Schlesser, F.Libert

 

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François Libert

 

2. Photos d'Yves Mauchaussat transmises par Jean-Paul Orjebin

 

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Honda RA301 Surtees

 

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Honda RA302 Schlesser

 

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Annie et Jo

 

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Le brasier...

 

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Écrit par chaparral Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

Il y a quelques années (beaucoup ?) je suis allé faire un (cinq ? Six ? Plus ?) tour(s) du défunt circuit de Rouen les Essarts au volant de ma Peugeot à mazout. Ce lieu est, d'abord, une merveille touristique dans les boucles de la Seine au sud de Rouen, à des années-lumière des tourniquets modernes. Un circuit pour pilotes couillus, voire pour s’en-fout-la-mort. Mais, les petits potentats locaux, animés sans doute par une velléité de garantir la sécurité du payeur d'impôts, avec ou sans son accord (de préférence sans...), décidèrent d'éradiquer tout souvenir de ce merveilleux circuit. Les pelleteuses s'attaquèrent sans scrupule aucun aux stands, à la tour de contrôle, aux tribunes. La vertigineuse descente vers le virage du Nouveau Monde fut bardée d'îlots et de multiples bornes en plastique rouge et blanc, dans l’extravagant souci de protéger le candidat au crash contre lui-même...

Au volant de ma modeste berline, je pensai à Fangio dégringolant ce même toboggan dans sa Maserati 250 F en 1957, pour gagner le Grand Prix de France. Je passai le virage des Six-Frères, survolé par les fantômes de Jo Schlesser, de Denis Dayan et de Gerry Birrell. Celui de Jean-Luc Salomon habite un peu plus haut, dans ce qui fut le virage de la Scierie…

Le circuit de Rouen les Essarts est l’un des nombreux tracés qui utilisèrent des routes ordinairement ouvertes à la circulation, et qui le sont encore aujourd’hui. Le jour où je fis ma petite promenade, je fus surpris du nombre de voitures arrêtés sur les bas-côtés. Immatriculées en France, en Belgique, au Royaume Uni, en Allemagne, en Suisse et autres lieux. Elles avaient amené là quelques irréductibles nostalgiques. Et je pensai : « Mesdames et Messieurs les petits potentats locaux, vous avez raté votre petit complot minable, vous n’avez pas réussi à tuer avec vos saloperies de pelleteuses la passion et le souvenir. Allez donc vous faire ****** ».

Écrit par : Raymond Jacques | 05 août 2018

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..."nombre de voitures arrêtés"... Merci de lire "nombre de voitures arrêtées". Faute impardonnable de relecture. Avec mes plus plates excuses.

Écrit par : Raymond Jacques | 05 août 2018

J'avais fait la même démarche Raymond qui m'avait inspiré une petite note jadis sur MdS "Le cimetière des éléphants"... J'avais éprouvé le même sentiment de gâchis... Nous sommes souvent pathétiques en France dans ce domaine de la préservation du patrimoine automobile, de la mémoire collective...Autrement dit beaucoup de **** sur la place. Heureusement certains se démarquent par de belles initiatives.

Écrit par : F.Coeuret | 05 août 2018

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Par l'obstination d'une poignée de fanatiques, un autre circuit des temps aussi anciens que regrettés (par moi, pour le moins) fut (momentanément ?) préservé des avanies que connut ce pauvre circuit des Essarts : celui de Reims Gueux... Arrivant sur l'âge où l'on regarde l'avenir dans les rétroviseurs, il faudra que je me décide à aller y faire une visite, avant qu'il ne soit trop tard....

Écrit par : Raymond Jacques | 06 août 2018

Les commentaires sont fermés.