15 novembre 2020
Gran premio de México 1964: ultimes tours pour un titre …
Le drapeau s'abaisse devant les dix-neuf pilotes qualifiés qui s’élancent pour le dernier Grand Prix de la saison. Trois d'entre eux peuvent prétendre au titre mondial. Lors de la course les trois hommes vont tour à tour se positionner en virtuel champion du monde. Jusqu’à ce que le sort désigne l'élu qui bénéficia de deux coups de pouce (de pousse ?) pour coiffer la couronne.
François Coeuret
17:38 Publié dans g.hill, j.clark, j.surtees, l.bandini | Tags : john surtees | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | |
03 septembre 2020
Balade écossaise : GP Italie 1965
Les deux pilotes britanniques sont au coude à coude en cette fin de course. Un Grand Prix haletant. Deux équipiers que le drapeau à damier doit départager. L’un est à la recherche de son premier succès tandis que l’autre, pilote confirmé, est déjà entré dans le cercle des champions du monde.
François Coeuret
14:28 Publié dans g.hill, j.clark, j.stewart, j.surtees | Tags : jackie stewart, jim clark | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
22 octobre 2019
Robin Herd (part 1) : Max et les ferrailleurs
Robin Herd fut l'un des ingénieurs les plus respectés de la formule 1, le premier designer de McLaren et le co-fondateur de March. Véritable pilier des paddocks pendant deux décennies, il a aussi œuvré dans des domaines radicalement différents. Interviewé dans MotorSport, l’Anglais ne pratiquait pas la langue de bois.
Robin Herd nous a quittés en juin dernier, nous lui rendons hommage via une adaptation d'un article écrit par Simon Taylor pour la revue anglaise, dont voici la 1e partie.
traduit et adapté par Francis Rainaut
17:37 Publié dans b.mclaren, c.amon, j.clark, j.stewart, r.peterson | Tags : robin herd, march | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook | |
28 août 2019
Victoire de l’aigle. GP de Belgique 1967
L’ex G.I. engagé dans la guerre de Corée se passionne à son retour au pays pour la conduite sportive. Il est né à Port Jefferson (Long Island) aux US. Son aisance au volant est remarquée par Luigi Chinetti qui lui confie le volant de Ferrari sport. L’ « Ingeniere » lui donne ensuite sa chance en F1. Dan va devenir une valeur sûre pour les écuries de Formule 1. L’homme n’était pas dénué d’esprit d’entreprise. A l’instar de quelques pilotes il se lança dans la construction de monoplaces. Celles-ci portaient naturellement le nom du symbole des Etats Unis.
par François Coeuret
15:27 Publié dans c.amon, d.gurney, j.clark, j.stewart | Tags : dan gurney, eagle, aar | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
19 avril 2018
John Miles, le troisième homme
Clermont-Ferrand, ou plus exactement Charade, juillet 1969. Nous sommes au GP de France, j'ai à peine 15 ans. Il s’agit du tout 1er Grand Prix de F1 auquel je vais assister. Le plateau est mince, seules treize monoplaces ont fait le déplacement. Depuis quelques temps, on ne parle que des « 4 roues motrices » qui vont tout révolutionner. Matra a amené sa MS84, qui visuellement est assez proche de la MS80 dominatrice.
Le team Lotus, quant à lui, engage la toute nouvelle type 63, qui tranche radicalement avec ce qu'on avait l'habitude de voir. Son pilote, un anglais à lunettes au look de séminariste, rompt lui aussi avec les standards habituels. Mais qui est donc ce John Miles, sorti de nulle part, qui fait lui aussi ses débuts en GP ?
par Francis Rainaut
Nb. Les interventions de John Miles sont extraites d'un article paru dans MotorSport en octobre 2014.
18:30 Publié dans g.hill, j.clark, j.miles | Tags : colin chapman, jochen rindt, john miles | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | |
01 janvier 2018
Kyalami 1/1/68 : Pas mal, Jimmy...
Si l'on excepte les deux premières années de rodage, qui s'achevèrent au GP du Mexique sur une éclatante victoire du binôme Clark/Lotus devant les duettistes de chez Brabham (1), l'ère de la formule 1 « 3 litres » n’a en fait réellement débutée que le 1er janvier 1968 en Afrique du Sud, à Kyalami.
Cette course fût l’occasion pour le champion écossais d’affirmer sa suprématie sur la catégorie reine, battant à l’occasion quelques fameux records comme le nombre de victoires, celui des pole positions ou encore le nombre de records du tour.
Pour paraphraser l’article écrit par un grand éditorialiste du Monde deux mois plus tard, on aurait presque pu écrire : « la formule 1 s’ennuie », tant la domination qu’exerçait alors Jimmy sur son art paraissait absolue.
Et pourtant, nous le savons aujourd’hui, l’année soixante-huit fût une année éminemment « révolutionnaire », où rien ne se déroula vraiment comme prévu.
Eh bien projetons-nous donc un demi-siècle en arrière à proximité de Johannesburg, sur le « Highveld » à 1800 m d'altitude...
par Francis Rainaut