Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07 mai 2018

Bankings(*) ! Lequel sera le plus « raide » ?

alexandre lamblin,raymond jamin

La compétition automobile, tout comme la haute couture, a ses modes. Elles sont le reflet d’un moment de l’histoire et de la société qui vit ce moment.

Avant nos modernes tourniquets, qui sont conçus pour qu’aucun pilote ne s’y tue et pour que les télévisions du monde entier se voient obligées de payer des droits de retransmission ahurissants au bénéfice d’une poignée d’organisateurs, les premiers circuits automobiles fermés et uniquement dédiés à la course se devaient de présenter des virages relevés, nommés « banking » chez nos amis anglo-saxons.

En voici quelques uns, par ordre d’ouverture et tous construits avant la Seconde Guerre Mondiale

par Raymond Jacques

(*Bank : talus, berge, levée de terre).

Lire la suite

30 novembre 2017

Monaco 1955 : la déroute des flèches d’argent

juan manuel fangio,maurice trintignant

 

La décennie Fangio - III -

  Quarante-neuvième boucle de course, Juan Manuel Fangio sent soudain sa mécanique le trahir. La Mercedes décélère contre le gré de son pilote, la transmission a cédé. L’argentin voit son équipier Moss le dépasser et filer vers une possible victoire... A moins que le sort n'ait décidé d’en disposer autrement… 

 

par François Coeuret

(voir aussi Les plongeurs de Monaco)

Lire la suite

03 novembre 2017

Grand Prix de l’ACF 1954 : d’un souffle entendu…

fangio,ascari

 

La décennie Fangio - II -

  « Prêté » par Mercedes qui a retardé la sortie de sa voiture,  le Champion du Monde argentin a remporté les Grand prix d’Argentine et de Belgique sur une Maserati en début de saison avant de rentrer dans le giron allemand au volant de la nouvelle Mercedes W196. Enfin prête pour l’épreuve française, cette dernière répond à la récente réglementation, moteur 2500cc atmosphérique (ou 750cc suralimenté), carburant libre. En terre rémoise l’impressionnante « machine de guerre » va survoler la course.

par François Coeuret

Lire la suite

07 février 2017

Les plongeurs de Monaco

alberto ascari,paul hawkins

La Ferrari 625 n’est pas un foudre de guerre. Il le sait parfaitement. Il a cependant préféré la choisir parce qu’elle est plus sûre que les nouvelles 555 Supersqualo, dont la tenue de route n’est pas convaincante. Il ne se fait pas d’illusion : il y a de la concurrence plus que sérieuse, présumée imbattable, en l’occurrence quatre puissantes Mercedes W196 à injection directe (1) pilotées par Fangio et Moss, la crème de la crème des pilotes en cette année 1955, et par André Simon et Hans Hermann.

par Raymond Jacques

Lire la suite

29 janvier 2017

Comme un air de famille ...

surtees-t92.jpg

honda68.jpg

Observons bien ces deux monoplaces. On est d'accord, à chaque fois c’est bien John Surtees qui est derrière le volant, mais ce n’est pas ce qui nous importe aujourd'hui. Ce que l'on remarque surtout, c'est l'étrange similitude entre les deux voitures blanches, même s’il s'agit respectivement d'une Lola de formule USAC et d’une Honda de formule 1 et que leurs motorisations visiblement diffèrent. Et l’on comprend mieux cette ressemblance quand on sait que la Honda RA300 à été conçue chez Lola sur la base de la T90 qui, à peine modifiée, deviendra la T92. Cette RA300 est d’ailleurs identifiée T130 chez Lola (1). Vous suivez ? Et si cette pratique est aujourd’hui devenue monnaie courante, elle était encore assez rare à une époque où chaque voiture de course se targuait d’être « la seule et l’unique ». Raison de plus pour passer en revue quelques contre-exemples qui nous ont marqué.

(1) Lola elle-même ayant projeté une T110 F1 en 1967.

par Francis Rainaut

Lire la suite