09 juin 2023
Montjuic 1969 : la malédicti(Am)on !
Mai 1969, un dimanche matin; une tornade nommée « Led Zeppelin » vient à peine de débouler, le Printemps de Prague est désormais enterré, l’ORTF nous fait la faveur de diffuser des images du Grand Prix d’Espagne disputé en fin de matinée sur le merveilleux tracé du Parc Montjuic à Barcelone.
Cette course va me marquer pour plusieurs raisons : la prolifération des ailerons gigantesques, les accidents qui en découleront, la prise du pouvoir par l’écurie Matra - International - mais surtout la guigne indéfectible de Chris Amon.
Francis Rainaut
09:04 Publié dans c.amon, j.rindt, j.stewart | Tags : chris amon, ferrari 312 | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | |
15 février 2022
Tales of Chris Amon
Je vous avais annoncé lors de la disparition de Chris Amon en 2016 qu'on n'avait pas fini d'entendre parler de lui. J'aurais alors dû préciser qu'on n'avait pas fini d'entendre parler Amon « lui-même ».
Bien inspiré par l'exemple de René Fiévet, je me suis efforcé de traduire l'anglais tel qu'on le parle avec l'accent néo-zélandais. N'étant pas expert, j'ai pu laisser ça et là des erreurs d'interprétation, que je vous propose de me signaler.
Écoutons Chris raconter; parmi les sujets évoqués, l'accident de Bandini, le final du Mans en 1966, la CanAm, mais aussi ...
( Nb. cliquez sur l'icône "Paramètres", Sous-titres, Français s'ils n'apparaissent pas )
Francis Rainaut
06:10 Publié dans b.mclaren, c.amon, l.scarfiotti, m.parkes | Tags : chris amon, ferrari | Lien permanent | Commentaires (8) | Facebook | |
01 décembre 2020
ma saison 67 en prototypes
1000 kilomètres de Spa : « Quelle voiture merveilleuse à conduire »
Lorsque j'ai fait mes projets pour la saison 1967, j'ai décidé que le mieux serait pour moi de ne me lier avec aucun constructeur de façon permanente, afin de pouvoir choisir la meilleure voiture pour chaque course. J'ai estimé qu'une Ford serait la meilleure monture pour Daytona, Sebring et Le Mans et qu'une Porsche d'usine irait le mieux à la Targa Florio, aux 1000 kilomètres du Nürburgring et au circuit du Mugello.
par Paul Hawkins (*)
(*) fac-similé d'un article paru dans Sport Auto #69 d'octobre 1967
08:51 Publié dans c.amon, j.williams, p.hawkins, r.stommelen | Tags : paul hawkins | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook | |
21 juillet 2020
Len Bailey : Style is not enough
A la lecture d’un bel article sur un site ami, j’ai été intrigué par deux caractéristiques singulières attachées aux créations de Léonard « Len » Bailey, ingénieur anglais ayant longtemps œuvré chez Ford.
Tout d’abord, l’élégance incontestable qui caractérise la presque totalité des voitures qu’il a dessinées.
Ensuite, et en définitive, le peu de réussite qu’elles ont connues sur les circuits, ceci pour des raisons diverses que nous tenterons ici de comprendre.
Francis Rainaut
23:16 Publié dans b.mclaren, c.amon, j.brabham, j.ickx | Tags : len bailey, ford p68 | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook | |
05 mai 2020
La malédiction des graves noires
Une fois arrivé au sommet du Puy de Dôme à quelques encablures de Clermont-Ferrand le visiteur, en plus d'admirer le remarquable panorama du site, prend conscience qu'il visionne la plus grande chaîne volcanique d'Europe. Elle culmine à 1885 mètres au sommet du Puy de Sancy. L'ensemble du domaine géologique est endormi depuis environ sept mille ans. Le Puy de Gravenoire, un des nombreux petits volcans de la chaîne, surplombe le circuit automobile de Charade. Il est composé d'un mélange trachy-basalte, roche noire ou parfois rouge issue du refroidissement qui a suivi la fin de l'activité sismique. Bien que reposant paisiblement dans cet écrin jadis chaotique ces roches n'en sont pas pour autant inoffensives.
Ceci nous amène à évoquer deux épisodes concernant le Grand Prix de France automobile de Formule 1...
François Coeuret
15:49 Publié dans c.amon, j.rindt, jp.beltoise | Tags : matra, chris amon, beltoise | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
20 novembre 2019
Le Mans 66 : une histoire à la gomme ?
Plein de choses ont été dites ou écrites sur le déroulement des 24 heures du Mans 1966, à commencer par les notes de Rene Fiévet sur Classic Courses, à lire et à relire sans modération.
Nous ne reviendrons donc pas sur cette dramaturgie du vainqueur déchu par Beebe et ses cols blancs, si ce n'est pour souligner l'extrême justesse de ton présente tout au long du film qui sort en ce moment.
Après l'émerveillement au cinéma, replongeons-nous dans Virage auto en 1966 et savourons ce compte-rendu qui complète utilement les à-côtés du duel Ford-Ferrari, avec comme seconds rôles des noms comme Chaparral, Porsche, Matra ou encore Alpine.
un texte de Jean Thieffry, mis en page par Francis Rainaut
18:58 Publié dans b.mclaren, c.amon, c.shelby, d.hulme, k.miles | Tags : le mans 66, ken miles | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook | |