Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15 février 2024

24 H de Daytona 1967 - un air de vendetta

daytona67.jpg

Au début des années soixante Ferrari est en proie à de sérieuses difficultés financières. Ford qui veut se faire un nom en Europe saisit cette occasion pour tenter d’acquérir l’entreprise transalpine. Les négociations Ford-Ferrari sont brutalement interrompues en 1963 par le « Commandatore » qui a bien compris qu’il perdrait le contrôle de son entreprise, tant au niveau de la production de série que du département sportif(1). La prise de participation de Fiat, effective en 69, lui parut la moins mauvaise des solutions pour pérenniser son œuvre.

Après ces pourparlers les rapports du « Drake » avec « the Deuce » (Henri Ford II, ainsi qu'on le surnomme à Dearborn) devinrent extrêmement tendus. En fait une passe d’armes qui ne pourra se poursuivre que sur la piste.

François Coeuret

(1) la légende voudrait qu’il se soit tout simplement levé, en pleine réunion, en disant à son avocat, de façon désinvolte : « bon, c’est l’heure d’aller dîner. »

Lire la suite

09 juin 2023

Montjuic 1969 : la malédicti(Am)on !

chris amon,ferrari 312

Mai 1969, un dimanche matin; une tornade nommée « Led Zeppelin » vient à peine de débouler, le Printemps de Prague est désormais enterré, l’ORTF nous fait la faveur de diffuser des images du Grand Prix d’Espagne disputé en fin de matinée sur le merveilleux tracé du Parc Montjuic à Barcelone.

Cette course va me marquer pour plusieurs raisons : la prolifération des ailerons gigantesques, les accidents qui en découleront, la prise du pouvoir par l’écurie Matra - International - mais surtout la guigne indéfectible de Chris Amon.

Francis Rainaut

Lire la suite

15 février 2022

Tales of Chris Amon

Chris-Amon-Monza-1967.jpg

Je vous avais annoncé lors de la disparition de Chris Amon en 2016 qu'on n'avait pas fini d'entendre parler de lui. J'aurais alors dû préciser qu'on n'avait pas fini d'entendre parler Amon « lui-même ».

Bien inspiré par l'exemple de René Fiévet, je me suis efforcé de traduire l'anglais tel qu'on le parle avec l'accent néo-zélandais. N'étant pas expert, j'ai pu laisser ça et là des erreurs d'interprétation, que je vous propose de me signaler.

Écoutons Chris raconter; parmi les sujets évoqués, l'accident de Bandini, le final du Mans en 1966, la CanAm, mais aussi ...

( Nb. cliquez sur l'icône "Paramètres", Sous-titres, Français s'ils n'apparaissent pas )

Francis Rainaut

Lire la suite

01 décembre 2020

ma saison 67 en prototypes

paul hawkins
1000 kilomètres de Spa : « Quelle voiture merveilleuse à conduire »

 Lorsque j'ai fait mes projets pour la saison 1967, j'ai décidé que le mieux serait pour moi de ne me lier avec aucun constructeur de façon permanente, afin de pouvoir choisir la meilleure voiture pour chaque course. J'ai estimé qu'une Ford serait la meilleure monture pour Daytona, Sebring et Le Mans et qu'une Porsche d'usine irait le mieux à la Targa Florio, aux 1000 kilomètres du Nürburgring et au circuit du Mugello.

par Paul Hawkins (*)

 

(*) fac-similé d'un article paru dans Sport Auto #69 d'octobre 1967

Lire la suite

21 juillet 2020

Len Bailey : Style is not enough

politoys.jpg

A la lecture d’un bel article sur un site ami, j’ai été intrigué par deux caractéristiques singulières attachées aux créations de Léonard « Len » Bailey, ingénieur anglais ayant longtemps œuvré chez Ford.

Tout d’abord, l’élégance incontestable qui caractérise la presque totalité des voitures qu’il a dessinées.

Ensuite, et en définitive, le peu de réussite qu’elles ont connues sur les circuits, ceci pour des raisons diverses que nous tenterons ici de comprendre.

Francis Rainaut

Lire la suite

05 mai 2020

La malédiction des graves noires

chris-amon-g-p-de-france-1972.jpeg

Une fois arrivé au sommet du Puy de Dôme à quelques encablures de Clermont-Ferrand le visiteur, en plus d'admirer le remarquable panorama du site, prend conscience qu'il visionne la plus grande chaîne volcanique d'Europe. Elle culmine à 1885 mètres au sommet du Puy de Sancy. L'ensemble du domaine géologique est endormi depuis environ sept mille ans. Le Puy de Gravenoire, un des nombreux petits volcans de la chaîne, surplombe le circuit automobile de Charade. Il est composé d'un mélange trachy-basalte, roche noire ou parfois rouge issue du refroidissement qui a suivi la fin de l'activité sismique. Bien que reposant paisiblement dans cet écrin jadis chaotique ces roches n'en sont pas pour autant inoffensives.

Ceci nous amène à évoquer deux épisodes concernant le Grand Prix de France automobile de Formule 1...

François Coeuret

Lire la suite