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14 août 2014

Hill,... Phil Hill

phil hill

L’américain Phil Hill est le trait d’union parfait entre le film "Grand Prix" et les Chaparral. Alain Hawotte nous livre ici sa vision du 1er champion du monde venu des U.S.A.

 

Phil croit à la chance, Phil croit au destin, Phil craint à la mort,

Et ces notions semblent guider son chemin vers le sommet de sa colline.

Les forces qui semblent diriger sa vie lui donnent le frisson, alors en 1955 après le décès de son ami et professeur, le vétéran Bill Vukovich à Indy et après la tragédie du Mans, Phil s'éloigne de la course automobile pris d’un doute sinistre... et se pose la question : Pourquoi ?

Il ne reviendra qu’appelé par Ferrari, car personne ne refuse un appel de Ferrari pour piloter.

S’il entre chez Ferrari en 1958, c’est en fait parce que le destin de Peter Collins était de perdre la vie au GP du Nürburgring…

Phil est introverti, sensible, amateur d’art et de musique, tout le contraire d’un chevalier des temps modernes… (1)

phil hill

C’est presque par hasard qu’en 1961 Phil est encore en course pour le championnat, survient alors une autre marque du destin, à Monza, son équipier Von Trips entre dans la foule et se tue, il ne sera pas le champion du monde 1961 ce sera Phil car les 156 Ferrari étaient imbattables cette année-là et que dans la Scuderia l'ordre était Von Trips, Hill, Ginther...

En 1962, les Ferrari sont à la peine et Phil aussi, perdu dans ses pensées… 63, 64 et 65 chez ATS et Cooper ne lui apporteront rien de bon, à part peut-être le désir de quitter la monoplace…

Attiré par les performances en soliste au début de sa carrière, c’est surtout en duo avec Gendebien qu'il marquera peut être plus les esprits. Il gagne d'abord trois fois au Mans avec Olivier, le belge.

Quittant Ferrari et la F1, il est alors appelé par Ford pour mettre au point les GT40, mais il ne profitera pas de son travail car engagé par une autre écurie américaine et partageant avec Sharp le patron lui même, puis avec Bonnier et Spence le volant de beaux oiseaux blancs du Texas, les Chaparral, il en obtiendra le plus de notoriété jusqu’en 1967.

Il arrêtera sa carrière lorsque ses belles Chaparral seront déclarées hors la loi en 1967 en remportant sa dernière course le BOAC 500 avec une 2F frappée du numéro 1, dernier clin d'œil au destin.

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Restant dans le monde automobile en restaurant de belles mécaniques dans sa Californie natale, Phil nous quittait discrètement le 28 août 2008.

Ah oui j’oubliais, Phil a, sans émotion particulière car c’était son destin et que pour s’accomplir il perdit un équipier, quand même gravi la colline, il est le discret champion du monde 1961, un certain Phil HILL.

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signé Alain Hawotte

 

(1) 1954 "Quand j’ai débuté la compétition, je ne pensais pas au danger. Je pense que je filtrais les informations dans mon cerveau pour diminuer les côtés négatifs et amplifier les côtés positifs. Après plusieurs années, j’ai commencé à prendre conscience que c’était un sport dangereux ou il y avait des accidents et on pouvait se tuer. J’ai commencé à faire de l’anxiété et j’ai développé un ulcère à l’estomac".

- Images ©D.R.

17:13 Publié dans p.hill, w.vontrips | Tags : phil hill | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

20 juin 2014

Chaparral - les oiseaux de feu (part 2)

jim hall,phil hill,mike spence

On en était resté aux déboires de la Chaparral 2D au Mans en 1966. Rendez-vous fût donc pris pour 1967 où se déroulera on le sait "La course du siècle".

Mais entre-temps aura démarrée outre-atlantique la série CanAm où s'affrontent sous couvert d'un règlement très libéral les bolides du Groupe 7 parmi lesquels figure en bonne place la Chaparral 2E, chef-d’œuvre de la marque texane avec son mythique #66. (1)

signé Francis Rainaut

- Voir aussi: Chaparral - les oiseaux de feu (part 1)

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12 juin 2014

Chaparral - les oiseaux de feu (part 1)

jim hall,phil hill,hap sharp,jo bonnier

Chaparral est  l'autre nom sous lequel on désigne le Grand géocoucou, un oiseau du Texas immortalisé par le dessin animé Bip Bip et Coyote.  En 1961 la marque Chaparral est fondée par Jim Hall et Hap Sharp qui reprennent le volatile comme emblème de leurs productions. Les deux associés installent l'usine à Midland au Texas et lancent la construction d'un circuit privé, le "Rattlesnake raceway", dans un endroit plutôt aride.

jim hall,phil hill,hap sharp,jo bonnierIls décident à partir de 1966 de se frotter au gratin de l’endurance mondiale. La  Chaparral 2D cause alors  la surprise en venant affronter le Mans dotée d’une inédite transmission automatique. Mais avant, remontons aux premiers exploits de nos deux acolytes...

signé Francis Rainaut

- Voir aussi: Chaparral - les oiseaux de feu (part 2)

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