26 janvier 2024
InterContinental Formula: the Goddam Exit
John Surtees, Vanwall VW14 ©gettyimages
This whole story - toute cette histoire si vous préférez - commence en fait à l'automne 1958. Le 29 octobre, la C.S.I. se réunit à Londres pour élaborer le nouveau règlement qui régira la formule 1 à partir de 1961. Son président, le français Augustin Pérouse, annonce alors à un auditoire ébahi la réduction de cylindrée de 2,5 à 1,5 litre, entre autres mesures sécuritaires.
Dire que les Anglais prirent une douche froide serait en-deça de la réalité. Ils se sentirent positivement outragés et décidèrent de boycotter cette nouvelle F1 ! [1]
Conscients d'être allés un peu loin, les officiels organisèrent une réunion de conciliation à Lausanne, où fut admis le principe de la création d'un championnat alternatif de monoplaces 3 litres, sous le nom de Formule Intercontinentale.
Francis Rainaut
17:33 Publié dans b.mclaren, j.surtees, s.moss | Tags : intercontinental formula | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | |
15 novembre 2020
Gran premio de México 1964: ultimes tours pour un titre …
Le drapeau s'abaisse devant les dix-neuf pilotes qualifiés qui s’élancent pour le dernier Grand Prix de la saison. Trois d'entre eux peuvent prétendre au titre mondial. Lors de la course les trois hommes vont tour à tour se positionner en virtuel champion du monde. Jusqu’à ce que le sort désigne l'élu qui bénéficia de deux coups de pouce (de pousse ?) pour coiffer la couronne.
François Coeuret
17:38 Publié dans g.hill, j.clark, j.surtees, l.bandini | Tags : john surtees | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | |
03 septembre 2020
Balade écossaise : GP Italie 1965
Les deux pilotes britanniques sont au coude à coude en cette fin de course. Un Grand Prix haletant. Deux équipiers que le drapeau à damier doit départager. L’un est à la recherche de son premier succès tandis que l’autre, pilote confirmé, est déjà entré dans le cercle des champions du monde.
François Coeuret
14:28 Publié dans g.hill, j.clark, j.stewart, j.surtees | Tags : jackie stewart, jim clark | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
18 mai 2018
Mike the Bike, 37 ans déjà…
A l’instar de John Surtees le plus célèbre pilote moto converti à l’automobile, Mike Hailwood accomplit une carrière hybride. « Mike the Bike » prit goût à varier les activités sportives mécaniques. Il associa simultanément compétition deux roues et quatre roues puis après s’être forgé un fantastique palmarès moto se tourna à plein temps vers l’automobile. Un syndrome de voracité qui colle bien à son époque.
par François Coeuret
13:45 Publié dans c.amon, j.surtees, m.hailwood | Tags : john surtees, mike hailwood, chris amon | Lien permanent | Commentaires (10) | Facebook | |
08 mars 2018
L’écurie du soleil levant : 1964-1968
Ronnie Bucknum, Honda RA271 - Allemagne 1964
Soichiro Honda se lance au début des années soixante dans le grand bain de la compétition automobile. La Formule 1 sera la vitrine de son offensive sur le marché automobile mondial. Il contacte Colin Chapman qui réalise une étude châssis tandis que le constructeur japonais conçoit un moteur. Un prototype est élaboré, cependant les deux hommes n’arriveront pas à conclure leur accord. Après cette approche de partenariat avec Lotus en 1963, la firme Honda décide d’aligner une monoplace cent pour cent nippone courant 1964.
par François Coeuret
21:43 Publié dans j.bonnier, j.schlesser, j.surtees, r.bucknum, r.ginther | Tags : soichiro honda, john surtees | Lien permanent | Commentaires (15) | Facebook | |
01 janvier 2018
Kyalami 1/1/68 : Pas mal, Jimmy...
Si l'on excepte les deux premières années de rodage, qui s'achevèrent au GP du Mexique sur une éclatante victoire du binôme Clark/Lotus devant les duettistes de chez Brabham (1), l'ère de la formule 1 « 3 litres » n’a en fait réellement débutée que le 1er janvier 1968 en Afrique du Sud, à Kyalami.
Cette course fût l’occasion pour le champion écossais d’affirmer sa suprématie sur la catégorie reine, battant à l’occasion quelques fameux records comme le nombre de victoires, celui des pole positions ou encore le nombre de records du tour.
Pour paraphraser l’article écrit par un grand éditorialiste du Monde deux mois plus tard, on aurait presque pu écrire : « la formule 1 s’ennuie », tant la domination qu’exerçait alors Jimmy sur son art paraissait absolue.
Et pourtant, nous le savons aujourd’hui, l’année soixante-huit fût une année éminemment « révolutionnaire », où rien ne se déroula vraiment comme prévu.
Eh bien projetons-nous donc un demi-siècle en arrière à proximité de Johannesburg, sur le « Highveld » à 1800 m d'altitude...
par Francis Rainaut