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24 janvier 2022

André Guelfi, « l’original »…

andré guelfi

Les lecteurs de « Racing’ Memories » connaissent mon insatiable appétit pour les bizarreries architecturales, mécaniques et humaines. C’est dans ce dernier domaine que j’ai porté mon attention sur un personnage totalement atypique mais plus connu dans le domaine des affaires (de toutes natures…) que dans la compétition automobile : André Guelfi, dit « Dédé la sardine ».

Raymond Jacques.

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09:54 Publié dans a.guelfi | Tags : andré guelfi, ain diab | Lien permanent | Commentaires (9) |  Facebook | |

30 juin 2016

Guelfi le Jdidi

andré guelfi,agadir
Agadir 1955. Guelfi et Della Favera

Cela s’est passé un 29 février à Mazagan, vers la fin des années vingt. Sentant arriver les premières douleurs, ma grand-mère prit le volant de la Chevrolet familiale pour aller accoucher de sa 3e fille (1) dans le premier dispensaire suffisamment équipé du coin, à savoir celui de Safi, un peu plus au sud en suivant la côte atlantique. Il faut dire que mon grand-père se trouvait à cet instant précis dans le bled, en train de vérifier les contributions des autochtones (2), car c’était là son métier après avoir suivi une formation d’ingénieur agronome (3).

Au sein de la petite communauté française de l’ancien bastion portugais – qui deviendra plus tard El Jadida – mes grands-parents ne pouvaient pas ne pas connaître le commandant du port, un officier corse du nom de Guelfi.

Son fils André Guelfi vient de nous quitter, après une vie riche en aventures de toutes sortes. Pour parler de ce « personnage », nous avons retrouvé un article de Stephen Smith paru dans « Libération » le 10 mars 1999. Cela au nom de l’histoire et en dehors de toute polémique.

 

(1) Qui allait devenir ma mère.

(2) Il s'agissait en fait du « Tertib », impôt agricole unique.

(3) Ses propres grands-parents avaient émigré de la région d’Argovie en Suisse vers la banlieue parisienne pour y fonder une firme d'impression sur tissus. Après avoir connu le front de la grande guerre, où il perdit son frère ainé, mon grand-père se maria et eut envie d'horizons nouveaux. Cela tombait bien, les protectorats français recrutaient alors à tout-va, notamment des ingénieurs qualifiés. Mais que l'on ne vienne pas me parler de colonies et encore moins de « repentir », ça n'est pas du tout la même histoire...

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