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04 novembre 2020

Good bye Sir Stirling

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Dans les années cinquante, alors que j’étais un jeune garçon, il n’y avait pas la télévision chez mes parents. Mais il y avait la radio et les commentaires inimitables de Tommy Franklin (*) qui me faisaient vivre les courses automobiles.

Raymond Jacques

(*) de son vrai nom Farouk Mourad Weziroff


stirling moss

 

A cette époque-là, je connaissais les noms d’au moins trois pilotes. Le premier, c’était Juan Manuel Fangio, car il symbolisait la vitesse en voiture. Le quidam qui roulait trop vite s’entendait dire « Hé, tu te prends pour Fangio ! ». Le second était Jean Behra, le Français trompe-la-mort, mais qui ne la trompera que jusqu’à ce funeste jour de 1er aout 1959 sur le circuit de l’Avus. Le troisième était Stirling Moss, une sorte d’ombre britannique de Fangio, qui, contre toute logique, ne fut jamais champion du monde de formule 1.

Le nom de Stirling Moss évoque d’abord, pour moi, la furieuse course des Mille Miglia de 1955 et l’image qui me vient à l’esprit sont ces portraits du pilote le visage noirci par les projections de toutes sortes, sauf ses yeux protégés par ses lunettes. Moss, secondé par Denis Jenkinson, avala au volant de sa Mercedes 300 SLR les 1618 kilomètres en 10 heures 7 minutes et 48 secondes, établissant le record de cette épreuve infernale, qui cessa définitivement deux ans plus tard après le terrible accident de Fon De Portago.

 

stirling moss
Rétromobile 2009 ©F.Rainaut

 

Stirling Moss est parti aujourd’hui (*), pour un monde réputé meilleur, mais son monde n’était quand même pas mal ! Il reconnaissait lui-même avoir eu une vie aussi palpitante qu’inattendue.

Rest in peace, Sir Stirling...

 

(*) Près de six mois après, je découvre cette note envoyée le 12 avril dernier sur l'ancien courriel du site. Ce qui ne la rend que plus émouvante.
I apologize, Raymond, aurait probablement dit Stirling Moss, OBE... Francis Rainaut.

Commentaires

Quand on fait le ménage dans le grenier on retrouve parfois des souvenirs émouvants, il était impossible que l'hommage de Raymond reste aux oubliettes.

Écrit par : F.Coeuret | 04 novembre 2020

Comme disait Soichiro Honda : vieux motard que jamais ! Je revendique la perte de ce texte génial, n'ayant pas mis à jour mes contacts. C'est l'âge.....

Écrit par : Raymond Jacques | 04 novembre 2020

Bonsoir . Excellent partage pour ces courses anciennes ,toujours un régal à lire .

Écrit par : Daniel Robin | 04 novembre 2020

Lorsque l'on regarde cette superbe photo de Moss on ne peut s'empêcher de penser à celles des mineurs de Lorraine, la marque des lunettes en moins. "Aller au charbon" faisait partie du vocabulaire de la course auto à l'époque que décrit Raymond. Cette course des Mille miglia représentait une performance hors normes.

Écrit par : F.Coeuret | 04 novembre 2020

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