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09 juin 2025

Adieu Fakir !

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Eric Bhat, Etienne Moity, René Ligonnet à Saint-Vrain, janvier 2015

Porte de Versailles, février 2015. J'ai pensé en sortant, « tiens je n'ai pas croisé Eric Bhat cette année ».

J'ai appris peu après qu'il se battait contre un cancer très agressif. Je me suis trouvé bête, et gardant tout de même espoir, m'en suis voulu de n'être pas plus souvent partager au resto avec lui dans son XVe.

Et puis toc, gros coup sur la tête, lui le sage, lui l'ami, lui l'adepte de l'ayurvéda - fidèle en cela à ses origines - n'a pas gagné son dernier combat contre la maladie.

Eric vient de nous quitter. En toute discrétion.

Je me rappelle de tous les moments passés avec lui, toujours enrichissants. Je me rappelle de ce fabuleux « Grand Prix International » qui démodait instantanément toute cette vieille garde de Sport Auto.
Je me rappelle de sa gentillesse et de sa disponibilité, je regrette de ne pas plus souvent être allé à Paris lui rendre visite.

Je publie tel quel le courriel qu'il m'avait envoyé après les quelques tensions que j'avais eues avec la direction de Classic Courses.
Tout Eric est dans ce mot, humanité, hauteur de vue. Eric n'aura cessé de m'encourager au sujet de Racing' Memories.


Adieu Eric, tu étais réellement un type rare, un mec bien, un gars comme on n'en rencontre peu.

Aujourd'hui mon cœur est triste, mais comme tu me le disais, l’essentiel est de ne pas perdre son âme...

Francis Rainaut

 

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« Cher Francis,

Pour ma part, je regretterai ton absence à ce dîner et te croiserai avec plaisir dans les allées de Rétromobile (si mes activités de “fakir” me laissent le loisir de qqs visites !).

Je te remercie dans tous les cas de nos échanges sur la toile ;  j’ai lu avec plaisir ta compilation sur les pilotes-skieurs. J'ai essayé de la partager sur FB mais ça n’a pas encore marché ! Je vais insister et recommencer.

Les articles non publiés à l’heure dite et les promesses à moitié ou pas toujours tenues ont  provoqué bien des étincelles. Ces algarades qui maltraitent l’âme surviennent aussi dans le nouveau secteur que j’ai choisi : je crois que c’est systématique dans les domaines où la passion prend le dessus sur toute autre considération. Chacun a son point de vue... Mais il arrive que ces points de vue soient incompatibles.  Quand tout le monde a raison, là c’est le clash !

Les conflits de personnes provoquent de toute façon des dégâts et de l’acidité de part et d’autre. L’essentiel est de ne pas perdre son âme.

Côté santé, évite surtout de “ruminer” : ça crée des toxines qui vont s’accumuler aux endroits où l’on a des faiblesses. L’estomac a cinq métiers : gérer la digestion, les excès de stress, les émotions (bonnes ou mauvaises), les muscles et la peau. Après ces évènements, “chouchoute” ton estomac (mâche énormément la nourriture), et tu te sentiras bcp plus léger.

Bien cordialement,

Eric-fakir »

19:45 Publié dans jp.beltoise | Tags : eric bhat | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

30 avril 2025

Culbuteurs et DOHC

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Au début du commencement, en fait en 1948, nos amis britanniques inventèrent une formule de compétition automobile ultra simplifiée : châssis tubulaire, moteur de moto 500 cc (un « gromono » le plus souvent : Norton, JAP, Matchless, etc.) et transmission par chaine.

Les compétiteurs étaient essentiellement Britons, mais quelques continentaux allèrent se fritter avec (contre…) eux : des Allemands avec des bicylindres à plat de moto BMW et les Français avec des DB Panhard dont les moteurs flat-twin étaient réalésés à 500 cc. Ces voitures avaient une « vraie » boite de vitesses avec une marche arrière, ce qui permettait au pilote parti « jardiner » de s’en sortir sans « poussette ».

Raymond Jacques

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02 avril 2025

Roby Weber, trajectoire brisée

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Pau 1967: Roby Weber, JP Jaussaud, Peter Gethin

Jacques, Robert (surnommé Roby) Weber est né à Metz le 9 mars 1940. Fils de commerçant, le jeune adolescent se passionne pour le sport automobile. Il se déplace en cyclomoteur puis en scooter dans sa Lorraine natale dès qu’il a vent d’une épreuve, rallye, course de côte... Après son service militaire le jeune messin travaille comme représentant pour la Société Lanvin. Il étend son rayon d’action lors de ses tournées et en profite pour écumer les circuits dans le rôle du spectateur. Peu à peu une ambition le démange, celle de passer de l’autre côté de la barrière...

François Coeuret

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03 mars 2025

Come to where the flavor is ...

rétromobile 2025

B.R.M. P160. JPB Monaco 1972

A la porte de Versailles, face au 69 boulevard Victor, se tenait début février la kermesse annuelle des amoureux de la belle mécanique. Absent l'an dernier, je n'aurais pour rien au monde manqué ce rendez-vous et encore moins cette occasion de revoir ces visages et ces figures, en bref ces copains dont la densité au m2 n'est nulle part aussi élevée.

Promenons-nous donc dans les allées de Rétromobile...

Francis Rainaut

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19 janvier 2025

24 H de Daytona 1971: Penske défie Porsche

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Sur le Speedway américain en cette fin janvier les observateurs ont-ils l’impression de vivre la fin d’une époque ?

Celle des fantastiques prototypes Sport dotés de copieux moteurs 5L et de superbes carrosseries. Si ce n’est le cas, l’heure de la fermeture sonne pourtant bien. Tel est le souhait de la FIA qui va redistribuer les cartes la saison prochaine.

François Coeuret

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05 janvier 2025

Beltoise el Ganador (1) (*)

jean-pierre beltoise,matra

J’aurais pu bien sûr, vous raconter son triomphe au grand prix de Monaco 1972.

J’aurais pu aussi vous parler de ses onze titres de champion de France moto, de sa victoire à Reims en 65, qui sonna le réveil du sport automobile français, de ce jour de 66 - c'était en formule 2 - où le grand Jimmy lui signifia qu’il était désormais admis chez les plus grands,

de ses débuts fracassants en Espagne en 68 sur une (vraie) formule 1, où il frôla la victoire, de ses exploits sur la Matra V12 sous la pluie de Zandvoort où il termina « seulement » deuxième,

de Charade 69 où je n’ai presque vu que lui, de Monza la même année, des 1000 km de Paris 69 où il a fait tout ce qu’il fallait pour faire gagner « sa » Matra, de Charade 70 où on est passé tout près du rêve, de Monza 70,...

de toutes les vocations qu'il a suscité, de tous les petits Francis qui rêvaient en allant le voir courir de devenir pilote de course ...

Aujourd'hui ça fait mal, et je pense surtout à Jacqueline et à toute la famille Beltoise.

Francis Rainaut

(1) le gagnant

(*) réédition de la note du 7 janvier 2015

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07:22 Publié dans jp.beltoise | Tags : jp beltoise, matra | Lien permanent | Commentaires (6) |  Facebook | |