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09 janvier 2023

PILOTE D'USINE, par Johnny Servoz-Gavin (fin)

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Fin de saison chargée pour Johnny. Le Grenoblois, simple réserviste en début d'année, est désormais partout : en Prototypes, en formule 2, en formule 1. C'est le pilote qui monte.

Ce qui va lui manquer, c'est un bon volant en F1 pour 1969. Alors on peut rêver ... Coéquipier de Chris Amon chez Ferrari, de Jackie Stewart chez Matra International, de Graham Hill chez Lotus ? Rien de tout cela. JSG redoublera « sagement » en formule 2.

Et on se demandera longtemps si cela aussi ne l'a finalement pas démotivé. Le fait est qu'on ne retrouvera jamais le Servoz-Gavin cuvée 68...

Francis Rainaut

(Fac-similé d'un article de la revue Sport Auto, décembre 1968)

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30 décembre 2022

PILOTE D'USINE, par Johnny Servoz-Gavin (suite)

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Et puis, « Johnny, Johnny* » continue de raconter sa saison 68, qui fut certainement la plus dense de sa brève carrière de pilote. Personne n'a oublié la chevauchée fantastique de la #24 au Mans, où lui et son compère Henri nous ont fait veiller derrière le transistor presque toute la nuit, à l'insu des parents qui , de toute façon, s'étaient déjà pris un choc culturel en pleine figure avec tous ces évènements...
Oui, comment oublier ce matin de septembre où les radios s’époumonaient :

« la Matra toujours dans la course, elle vient de doubler une Alfa juste sous nos yeux pour reprendre la deuxième place ! »

... sans même parler du « Zec »  ...

Francis Rainaut

(*) Georges-Francis

(Fac-similé d'un article de la revue Sport Auto, novembre 1968)

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17 décembre 2022

PILOTE D'USINE, par Johnny Servoz-Gavin

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APRES une saison 1967 marquée par des hauts et des bas, Johnny Servoz-Gavin décida de s'acheter une conduite. Le résultat ne tarda pas à se faire sentir et vers la fin de la saison il se classa quatrième en Formule 1 à Madrid. Nous savons combien cette performance avait impressionné Ken Tyrrell qui nous en parla longuement cet hiver. Mais Johnny était étiqueté comme un farfelu et Matra le mit au purgatoire, comme il le dit lui-même. Fort heureusement, il ne se découragea jamais, loin de là, et la malchance de Jackie Stewart devait faire son bonheur, puisqu'il était appelé à le remplacer au GP de Monaco, avec le résultat que l'on sait. Maintenant, Johnny est un vrai pilote de F1, avec une place de second au G.P. d'Italie à son palmarès, Sport Auto est heureux de présenter à ses lecteurs les impressions de ce jeune pilote dans une rubrique qui paraîtra désormais régulièrement.

G.C.

(Fac-similé d'un article de la revue Sport Auto, octobre 1968)

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05 décembre 2022

Jean Guichet le « mercenaire »

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Lorsque Ferrari remporte les 24 Heures du Mans dès sa première participation par l’entremise de pilotes privés en 1949, Jean Guichet a 22 ans. Alors industriel dirigeant un atelier de réparation navale à Marseille il s’intéresse au sport automobile et participe à des rallyes dans sa région.  Son intérêt va rapidement migrer vers le département de la Sarthe...

François Coeuret

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02 novembre 2022

4868 WK, the fastest E type ever!

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En 1961, Jaguar étonne le monde en sortant sa Type E, qui succède aux célébrissimes XK (1). Son design hyper tendu lui octroie, en France, le sobriquet « la chaussure italienne », un must de la mode masculine de l’époque ! Dessinée par l’aérodynamicien Malcolm Sayer, elle dérive étroitement des « type D » qui courent en endurance et qui gagnent les 24 Heures du Mans en 1955, 1956 et 1957. En 1960, le prototype « E2A » très proche de la future « E » est commandé et engagé au Mans par Briggs Cunningham. Piloté par Walt Hansgen et Dan Gurney, il abandonne à la 10e heure sur casse moteur (pistons).

Raymond Jacques

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19:50 Publié dans p.lindner, w.hansgen | Tags : jaguar e | Lien permanent | Commentaires (3) |  Facebook | |

03 octobre 2022

Treize ans d’attente… GP des USA 1971

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1958… 1971
Entre ces deux dates s’écoulèrent quelques années de manque dans notre hexagone. On parle ici de la participation des pilotes français au plus haut niveau des courses de formule 1. De Maurice Trintignant à François Cevert une passerelle enjambe la privation tricolore au sommet des podiums… Les jeunes pousses mirent du temps à atteindre le nirvāṇa.

François Coeuret

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