19 octobre 2024
Peter Briggs : l'homme qui fabriquait les champions (Part 1)
Tout est parti d’un double malentendu. Mélangeant un peu mes photos de course des sixties, j’avais interverti les Lotus F2 de Rindt et de Hill - amenées sur la pit-lane de Reims par leurs mécanos - au moment de les faire signer par Jochen et par Graham.
Quelques décennies plus tard, j’ai cru reconnaitre Peter Briggs au volant de la Lotus #2.
Peter Briggs m’a alors gentiment corrigé, précisant qu’il s’agissait plutôt de Terry Day. J’ai alors cherché qui était Peter Briggs, et il ne m’a pas fallu très longtemps pour tomber sur un article de « Motorsport News » que je me suis efforcé d’adapter en français.
Les anecdotes de Peter nous replongent dans cette formidable époque, avant que les computers n'occupent la presque totalité des stands...
Francis Rainaut
22:35 Publié dans g.hill, j.rindt, jp.jarier, r.peterson | Tags : roy winkelmann, max mosley | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | |
15 novembre 2020
Gran premio de México 1964: ultimes tours pour un titre …
Le drapeau s'abaisse devant les dix-neuf pilotes qualifiés qui s’élancent pour le dernier Grand Prix de la saison. Trois d'entre eux peuvent prétendre au titre mondial. Lors de la course les trois hommes vont tour à tour se positionner en virtuel champion du monde. Jusqu’à ce que le sort désigne l'élu qui bénéficia de deux coups de pouce (de pousse ?) pour coiffer la couronne.
François Coeuret
17:38 Publié dans g.hill, j.clark, j.surtees, l.bandini | Tags : john surtees | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | |
03 septembre 2020
Balade écossaise : GP Italie 1965
Les deux pilotes britanniques sont au coude à coude en cette fin de course. Un Grand Prix haletant. Deux équipiers que le drapeau à damier doit départager. L’un est à la recherche de son premier succès tandis que l’autre, pilote confirmé, est déjà entré dans le cercle des champions du monde.
François Coeuret
14:28 Publié dans g.hill, j.clark, j.stewart, j.surtees | Tags : jackie stewart, jim clark | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
17 janvier 2019
Tasman '69 (suite): l'Amon tonique...
Lakeside, Australian GP 1969
La mariée était probablement trop belle, l'état de grâce n'allait donc pas durer. Qu'on se rappelle la saison soixante-huit et toutes ces courses où Chris la malchance était en tête…
Le Néo-zélandais réussirait bien à casser l’attache de ses lunettes, comme à l’International Trophy de Silverstone, ou peut-être même sa pompe à essence, comme à Jarama. A moins que la voiture de tête qu’il s’apprête à doubler ne lui projette un caillou dans le radiateur d’huile, comme ce fut le cas de la Honda de Surtees à Spa. Spa où il s'était permis de devancer Stewart 2nd sur la grille de 3,7 secondes, excusez du peu.
Si cela ne suffisait pas, on pourrait y ajouter Monza, où les techniciens de la Scuderia avaient piqué à Matra le concept d’aileron mobile hydraulique. Parfait tant que le liquide ne fuit pas et n’arrose pas copieusement les roues arrière (*) ! Ça vous suffit ? Sinon il nous reste encore le Mont-Tremblant ou Mexico.
Mais l'année 68 est bel et bien terminée, et là nous sommes aux antipodes. Voyons un peu comment notre Kiwi va s'en sortir...
par Francis Rainaut
18:36 Publié dans c.amon, g.hill, j.rindt, p.courage | Tags : chris amon, tasman69, jochen rindt | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | |
04 janvier 2019
Tasman '69: surtout tant qu'Amon...
La série Tasman 1969, c’est un peu le monde à l’envers. En pleine période de domination Lotus-Cosworth, c’est une Ferrari, pardon une Dino, mue par un V6 dont le dessin initial vient tout droit des années cinquante qui domine les débats. A son volant, un Chris Amon qui a balancé aux orties sa tunique de poissard ! C’est un véritable conte de fées que vivra le charismatique pilote néo-zélandais. C'est à croire que son chat noir, probablement parti vers quelque escapade amoureuse, l'a enfin déserté…
Et les adversaires médusés d'en perdre leurs moyens, surtout tant qu’Amon aura la baraka. Que notre Kiwi réussit à conserver tout au long des sept courses que compte alors la série (*).
C’est cette saga peu habituelle que je vais vous conter...
par Francis Rainaut
(*) Et moi à placer ma blague à deux balles.
20:34 Publié dans c.amon, g.hill, j.rindt, p.courage | Tags : chris amon, jochen rindt, piers courage, tasman | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | |
19 avril 2018
John Miles, le troisième homme
Clermont-Ferrand, ou plus exactement Charade, juillet 1969. Nous sommes au GP de France, j'ai à peine 15 ans. Il s’agit du tout 1er Grand Prix de F1 auquel je vais assister. Le plateau est mince, seules treize monoplaces ont fait le déplacement. Depuis quelques temps, on ne parle que des « 4 roues motrices » qui vont tout révolutionner. Matra a amené sa MS84, qui visuellement est assez proche de la MS80 dominatrice.
Le team Lotus, quant à lui, engage la toute nouvelle type 63, qui tranche radicalement avec ce qu'on avait l'habitude de voir. Son pilote, un anglais à lunettes au look de séminariste, rompt lui aussi avec les standards habituels. Mais qui est donc ce John Miles, sorti de nulle part, qui fait lui aussi ses débuts en GP ?
par Francis Rainaut
Nb. Les interventions de John Miles sont extraites d'un article paru dans MotorSport en octobre 2014.
18:30 Publié dans g.hill, j.clark, j.miles | Tags : colin chapman, jochen rindt, john miles | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | |