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04 janvier 2019

Tasman '69: surtout tant qu'Amon...

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La série Tasman 1969, c’est un peu le monde à l’envers. En pleine période de domination Lotus-Cosworth, c’est une Ferrari, pardon une Dino, mue par un V6 dont le dessin initial vient tout droit des années cinquante qui domine les débats. A son volant, un Chris Amon qui a balancé aux orties sa tunique de poissard ! C’est un véritable conte de fées que vivra le charismatique pilote néo-zélandais. C'est à croire que son chat noir, probablement parti vers quelque escapade amoureuse, l'a enfin déserté…

Et les adversaires médusés d'en perdre leurs moyens, surtout tant qu’Amon aura la baraka. Que notre Kiwi réussit à conserver tout au long des sept courses que compte alors la série (*).

C’est cette saga peu habituelle que je vais vous conter...

par Francis Rainaut

(*) Et moi à placer ma blague à deux balles.

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12 septembre 2018

Mont-Tremblant 68 : Un démon roulait avec Amon

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Chris Amon a quitté ce monde il y a un peu plus de deux ans. Le Néo-Zélandais, après une longue carrière, retourna sur son île natale et y mena une existence moins tumultueuse que sur les circuits. On lui rappela souvent et avec insistance la malchance qui le suivit méthodiquement comme pour tenter d’obtenir une hypothétique explication au phénomène. Il répondait  invariablement que sa chance fut de rester en vie après quatorze années de compétition automobile.

par François Coeuret

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18 mai 2018

Mike the Bike, 37 ans déjà…

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A l’instar de John Surtees le plus célèbre pilote moto converti à l’automobile, Mike Hailwood accomplit une carrière hybride. « Mike the Bike » prit goût à varier les activités sportives mécaniques. Il associa simultanément compétition deux roues et quatre roues puis après s’être forgé un fantastique palmarès moto se tourna à plein temps vers l’automobile. Un syndrome de voracité qui colle bien à son époque. 

par François Coeuret

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01 janvier 2018

Kyalami 1/1/68 : Pas mal, Jimmy...

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Si l'on excepte les deux premières années de rodage, qui s'achevèrent au GP du Mexique sur une éclatante victoire du binôme Clark/Lotus devant les duettistes de chez Brabham (1), l'ère de la formule 1 « 3 litres » n’a en fait réellement débutée que le 1er janvier 1968 en Afrique du Sud, à Kyalami.

Cette course fût l’occasion pour le champion écossais d’affirmer sa suprématie sur la catégorie reine, battant à l’occasion quelques fameux records comme le nombre de victoires, celui des pole positions ou encore le nombre de records du tour.

Pour paraphraser l’article écrit par un grand éditorialiste du Monde deux mois plus tard, on aurait presque pu écrire : « la formule 1 s’ennuie », tant la domination qu’exerçait alors Jimmy sur son art paraissait absolue.

Et pourtant, nous le savons aujourd’hui, l’année soixante-huit fût une année éminemment  « révolutionnaire », où rien ne se déroula vraiment comme prévu.

Eh bien projetons-nous donc un demi-siècle en arrière à proximité de Johannesburg, sur le « Highveld » à 1800 m d'altitude...

 par Francis Rainaut

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20 octobre 2016

Les coulisses de la Scuderia (1): Brenda says...

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 En glanant ça et là quelques informations au sujet de Chris Amon, je suis tombé un jour sur ce texte, ou plutôt cette pépite, à savourer en prenant bien son souffle. MotorSport était allé l’interviewer en 1994, nous publions aujourd'hui la traduction de cet article signé AL.

Des personnages comme Brenda Vernor manquent à la F1 du XXIe siècle. Pour l'anecdote elle fut aussi pendant 15 ans la compagne attitrée du pilote-ingénieur Michael Parkes.  

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06 août 2016

Krissémon Go ...

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Pour nous, et sans doute pour pas mal d'autres, tout a probablement dû commencer peu de temps après ce funeste Grand Prix de Monaco 1967, épreuve suite à laquelle allait périr de façon tragique le premier pilote de la Scuderia Ferrari, pilote italien de surcroît.

Les projecteurs furent alors instantanément braqués sur son coéquipier, un garçon au look encore juvénile venu de très loin, enfin des antipodes, de cette Nouvelle-Zélande qu’on avait un peu de mal à situer sur une carte, mais qui nonobstant se révélait prolifique en pilotes de talent.

Ce type au casque identifiable entre mille s’appelait Arthur Chistopher Amon, on ne savait pas trop s’il fallait prononcer « krissamone » ou « krissémone », il allait d’emblée jouir d’une cote affective assez élevée chez les fans et du fait sans doute de l’absence de Français dans la catégorie reine [1], fit rapidement partie de mes pilotes fétiches…

par Francis Rainaut

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12:52 Publié dans c.amon | Tags : chris amon, ferrari, matra | Lien permanent | Commentaires (10) |  Facebook | |