01 janvier 2018
Kyalami 1/1/68 : Pas mal, Jimmy...
Si l'on excepte les deux premières années de rodage, qui s'achevèrent au GP du Mexique sur une éclatante victoire du binôme Clark/Lotus devant les duettistes de chez Brabham (1), l'ère de la formule 1 « 3 litres » n’a en fait réellement débutée que le 1er janvier 1968 en Afrique du Sud, à Kyalami.
Cette course fût l’occasion pour le champion écossais d’affirmer sa suprématie sur la catégorie reine, battant à l’occasion quelques fameux records comme le nombre de victoires, celui des pole positions ou encore le nombre de records du tour.
Pour paraphraser l’article écrit par un grand éditorialiste du Monde deux mois plus tard, on aurait presque pu écrire : « la formule 1 s’ennuie », tant la domination qu’exerçait alors Jimmy sur son art paraissait absolue.
Et pourtant, nous le savons aujourd’hui, l’année soixante-huit fût une année éminemment « révolutionnaire », où rien ne se déroula vraiment comme prévu.
Eh bien projetons-nous donc un demi-siècle en arrière à proximité de Johannesburg, sur le « Highveld » à 1800 m d'altitude...
par Francis Rainaut
19 décembre 2017
Cinquante bougies pour un V12
Matra MS11/12 1969
Impossible de passer à coté d'un tel anniversaire. Retour sur 1967. Johnny chante « Hey Joe », les ronds rouges débarquent, les bolides bleus aussi...
Pour beaucoup de baby-boomer nourris à la elf prestigrade et aux exploits de JPB, Lagardère avait quelque chose de Kennedy, de cet homme qui s'était engagé auprès de ses concitoyens à envoyer des américains sur la Lune avant la fin de la décennie. Donc Lagardère avait promis qu’avant la fin de l’année 1967, un moteur Matra de formule 1 tournerait au banc… Et le 19 décembre de cette même année c'était chose faite.
A l'époque tout ébahis par ce MS9, on était loin de se douter qu'il nous faudrait patienter presque dix ans avant qu'un pirate nommé Laffite ne fasse triompher ce V12 en Grand Prix.
Pour se remettre dans l'ambiance de cette fin des sixties, nous publions un fac-similé du texte de Gérard Crombac paru dans le n° 73 de « Sport auto » daté de février 1968, du moins pour la partie qui concerne le V12 Matra.
C'est aussi pour nous l'occasion de rendre hommage à l'ingénieur Georges Martin, disparu à 87 ans le 29 juillet dernier.
mise en page Francis Rainaut
- (voir également Mecanique Aviation TRAction)
16:33 Publié dans h.pescarolo, j.servoz-gavin, j.stewart, jp.beltoise | Tags : georges martin, jp beltoise, jean-luc lagardère | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | |
16 décembre 2017
Nürburgring 1956 : qui sera « Ring Master » ?
La décennie Fangio - IV -
Juan Manuel Fangio a du fil à retordre depuis le début de l’année. La Scuderia Ferrari qui engage pour son compte les Lancia D50 lui oppose un jeune anglais coriace. Peter Collins ne se laisse pas impressionner par le triple Champion du monde. Il défend son pré carré avec talent et détermination. A la veille du Grand Prix d’Allemagne disputé sur le circuit du Nürburgring, l’un des juges de paix de la saison, Collins précède l’argentin au classement du Championnat du monde. Certes un seul petit point les sépare mais un point qui agace « El Chueco » comme le surnomment les railleurs…
par François Coeuret
19:05 Publié dans e.castellotti, jm.fangio, p.collins, s.moss | Tags : jm fangio, peter collins, stirling moss | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | |
30 novembre 2017
Monaco 1955 : la déroute des flèches d’argent
La décennie Fangio - III -
Quarante-neuvième boucle de course, Juan Manuel Fangio sent soudain sa mécanique le trahir. La Mercedes décélère contre le gré de son pilote, la transmission a cédé. L’argentin voit son équipier Moss le dépasser et filer vers une possible victoire... A moins que le sort n'ait décidé d’en disposer autrement…
par François Coeuret
(voir aussi Les plongeurs de Monaco)
20:07 Publié dans a.ascari, jm.fangio, l.villoresi, m.trintignant, s.moss | Tags : juan manuel fangio, maurice trintignant | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
03 novembre 2017
Grand Prix de l’ACF 1954 : d’un souffle entendu…
La décennie Fangio - II -
« Prêté » par Mercedes qui a retardé la sortie de sa voiture, le Champion du Monde argentin a remporté les Grand prix d’Argentine et de Belgique sur une Maserati en début de saison avant de rentrer dans le giron allemand au volant de la nouvelle Mercedes W196. Enfin prête pour l’épreuve française, cette dernière répond à la récente réglementation, moteur 2500cc atmosphérique (ou 750cc suralimenté), carburant libre. En terre rémoise l’impressionnante « machine de guerre » va survoler la course.
par François Coeuret
15:57 Publié dans a.ascari, jm.fangio, k.kling | Tags : fangio, ascari, karl kling | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | |
23 octobre 2017
Bremgarten 1951 : El Maestro dompte la tourmente
Berne 1951 ©Michael Turner
La décennie Fangio - I -
El Maestro se positionne en première ligne sur la grille de ce second Grand Prix de Suisse, première épreuve du Championnat Mondial de l’année. Le ciel a décidé de verser une pluie tenace sur l’épreuve. Le circuit helvétique tracé dans la forêt au nord de Berne ne représente pas une sinécure pour les pilotes par temps sec. Sous la pluie, il va tourner aux « travaux forcés » pour nombre de concurrents mais pas pour l’argentin de Balcarce.
par François Coeuret (*)
14:57 Publié dans jm.fangio, l.villoresi, n.farina | Tags : juan manuel fangio, gp de suisse | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | |