16 mai 2017
Dieppe, la mer et l’automobile
L’Arromanches et le Lisieux à la gare ferroviaire et maritime (CP « La Cigogne »)
Dieppe, fut un important port de pêche au grand large. C’était aussi l’endroit où arrivaient de grands bateaux blancs et majestueux qui venaient des Antilles et qui transportaient des bananes. C’est de là que partaient les paquebots « Arromanches » et « Lisieux » du service Transmanche à destination de Newhaven, et qui étaient gérés par l’armement naval de la SNCF. Il y avait sur le quai réservé à ces bateaux une gare ferroviaire qui permettait aux passagers du train d’embarquer directement sur les navires.
Aujourd’hui, le quai des anciens paquebots donne sur un port de plaisance, la gare ferroviaire a été démolie il y a longtemps, et les grands chalutiers en acier ont disparu. Le trafic pour Newhaven existe encore, mais les car-ferries modernes, trop gros pour rejoindre le quai de leurs anciens, disposent maintenant d’une gare dans l’avant-port. Mais, pour un amateur de voitures sportives, Dieppe c’est avant tout le fief d’Alpine.
par Raymond Jacques
09:53 Publié dans g.monneret, h.nice, jp.wimille, l.chiron, p.etancelin, s.czaykowski, williams | Tags : jp wimille, georges monneret, dieppe, alpine | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | |
27 avril 2017
La Domenica Nera della Monza
10 settembre 1933...
Ce dimanche 10 septembre - année XI de l'ère fasciste - restera à jamais dans les mémoires comme un jour noir de l’histoire du sport automobile, mais aussi comme le jour où la perception qu’avait Enzo Ferrari des pilotes de course allait changer de façon irrévocable.
par Francis Rainaut
11:05 Publié dans b.borzacchini, g.campari, h.nice, s.czaykowski, t.nuvolari | Tags : guiseppe campari, black day of monza, borzacchini, stanislas czaikowski | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook | |
07 avril 2017
Les Femmes Aussi ...
Bien avant Michèle Mouton et Marie-Claude Beaumont, des femmes se sont lancées dans la course automobile. En 1930, le duo Marguerite Mareuse et Odette Siko constitue le premier équipage féminin qui s’engage aux 24 Heures du Mans et elles finissent l’épreuve en septième position sur une Bugatti T40 ! Anne Rose-Itier s’alignera dans cette course de 1934 à 1939 sans interruption.
Au cours des « années folles » de l’entre deux guerres, les femmes ont conquis une certaine forme de liberté par le travail : elles viennent, pour beaucoup, de remplacer les hommes occupés à des tâches guerrières… Deux d’entre elles, aux destins très différents mais quelque peu parallèles, sont particulièrement remarquables par leurs parcours à la fois singuliers et tragiques. Voici leurs histoires.
par Raymond Jacques
09:23 Publié dans h.nice, l.chiron, v.morris | Tags : hellé nice, louis chiron, violette morris | Lien permanent | Commentaires (10) | Facebook | |
25 mars 2017
Le Comte et le Commendatore (2e partie)
... Alors qu’un chapitre italien de la trajectoire de John se fermait, un autre commençait provisoirement à s'ouvrir. Mais lorsqu’il reçut le premier coup de fil de Ferrari, à la fin de l’année 1960, il répondit non : « Je pensais, “Je dois d’abord apprendre mon métier…” »
Ainsi se terminait la 1re partie de l’article de Nigel Roebuck, paru dans Auto Sport, celle consacrée aux deux roues. Voici maintenant la seconde partie, qui met en scène quelques diableries somme toute assez fréquentes dans le milieu de la course automobile.
Et si l'on veut comprendre pourquoi « Big John » n’a été titré qu’une seule fois sur quatre roues, la réponse se trouve probablement entre ces lignes…
traduit par Francis Rainaut
14:39 Publié dans j.surtees, l.scarfiotti, m.parkes | Tags : john surtees, enzo ferrari, eugenio dragoni | Lien permanent | Commentaires (8) | Facebook | |
20 mars 2017
Le Comte et le Commendatore (1re partie)
« C’est avec MV Agusta et Ferrari que John Surtees a remporté ses fameux titres mondiaux sur deux et sur quatre roues. Mais travailler avec ces deux grandes équipes italiennes n’était pas toujours très facile… »
C’est ainsi que commence l’article de Nigel Roebuck dans le numéro d’août 2009 de Motor Sport…
Immense est mon admiration pour John Surtees. Dans la galaxie très fermée des pilotes de Grand Prix, John occupe une place tout à fait à part. Sa trajectoire est limpide, on pourrait presque parler de ligne claire comme pour son casque blanc à liseré bleu clair… Qui, mieux qu’un grand journaliste anglais, peut nous parler d’un grand pilote anglais ? Pour nos lecteurs, et afin d’honorer « Il grande e unico Surtees », nous avons traduit cette note en français; en voici la première partie.
06:00 Publié dans j.surtees | Tags : john surtees, domenico agusta | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | |
10 mars 2017
John Surtees, le seul champion du monde sur 2 et 4 roues (*)
Cela ne s’est produit qu’une seule fois dans l'histoire. Un seul pilote a réussi à remporter à la fois le Championnat du Monde moto et auto, John Surtees. En 1956 il devint à tout juste 22 ans Champion de Monde moto dans la catégorie reine des 500cc. Puis en 1960 il passa à plein temps à la course automobile et fut couronné Champion du Monde de Formule 1 en 1964. A l’âge de 26 ans il devint le seul homme ayant jamais remporté le Championnat du Monde sur deux et quatre roues. Depuis il n’y en a pas eu d’autre, peut-être n’y en aura-t-il jamais.
par Alain Hawotte
(*) réédition de la note du 27 septembre 2014
20:12 Publié dans j.brabham, j.surtees, m.parkes | Tags : john surtees, ferrari | Lien permanent | Commentaires (11) | Facebook | |