20 mars 2017
Le Comte et le Commendatore (1re partie)
« C’est avec MV Agusta et Ferrari que John Surtees a remporté ses fameux titres mondiaux sur deux et sur quatre roues. Mais travailler avec ces deux grandes équipes italiennes n’était pas toujours très facile… »
C’est ainsi que commence l’article de Nigel Roebuck dans le numéro d’août 2009 de Motor Sport…
Immense est mon admiration pour John Surtees. Dans la galaxie très fermée des pilotes de Grand Prix, John occupe une place tout à fait à part. Sa trajectoire est limpide, on pourrait presque parler de ligne claire comme pour son casque blanc à liseré bleu clair… Qui, mieux qu’un grand journaliste anglais, peut nous parler d’un grand pilote anglais ? Pour nos lecteurs, et afin d’honorer « Il grande e unico Surtees », nous avons traduit cette note en français; en voici la première partie.
06:00 Publié dans j.surtees | Tags : john surtees, domenico agusta | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | |
10 mars 2017
John Surtees, le seul champion du monde sur 2 et 4 roues (*)
Cela ne s’est produit qu’une seule fois dans l'histoire. Un seul pilote a réussi à remporter à la fois le Championnat du Monde moto et auto, John Surtees. En 1956 il devint à tout juste 22 ans Champion de Monde moto dans la catégorie reine des 500cc. Puis en 1960 il passa à plein temps à la course automobile et fut couronné Champion du Monde de Formule 1 en 1964. A l’âge de 26 ans il devint le seul homme ayant jamais remporté le Championnat du Monde sur deux et quatre roues. Depuis il n’y en a pas eu d’autre, peut-être n’y en aura-t-il jamais.
par Alain Hawotte
(*) réédition de la note du 27 septembre 2014
20:12 Publié dans j.brabham, j.surtees, m.parkes | Tags : john surtees, ferrari | Lien permanent | Commentaires (11) | Facebook | |
06 mars 2017
Enlèvement à La Havane
Le premier « Gran Premio de Cuba » fut couru le 25 février 1957. C’était une épreuve de 500 kilomètres réservée aux voitures de sport et prototypes. Elle regroupa 18 coureurs qui s’affrontèrent sur un circuit de 5,591 kilomètres tracé en pleine ville de La Havane, en grande partie sur le Malecon, le célèbre boulevard du front de mer. Elle fut remportée par Juan Manuel Fangio sur Maserati 300 S, « Fon » de Portago sur Ferrari 860 s’adjugera le record du tour, mais il sera éliminé sur panne mécanique.
par Raymond Jacques
12:23 Publié dans jm.fangio, m.trintignant | Tags : fangio, maurice trintignant, fidel castro | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
28 février 2017
ALPINE M 63 ou les débuts d'une aventure automobile française
Essais du Mans, avril 1963. A gauche M.Hubert, à droite J.Rosinski
« C’est au mois de novembre 1962 que tout a commencé. C'était donc il n'y a pas si longtemps, et pourtant, en ces quelques mois, que de choses ne sont pas déjà arrivées... Espoirs, déceptions, joies et tragédies se sont succédé à la vitesse incroyable qu’imprime à toute activité qui s'y lie, le sport automobile. »
C'est ainsi que débute l'article de José Rosinski, paru en août 1962 dans le #19 de Sport-auto. On n’a pas si souvent l’occasion de rendre hommage à cette grande figure du journalisme sportif automobile, croisé une dernière fois à Reims il y a dix ans lors d’un « week-end de l’excellence ».
Voici donc dans son intégralité un fac-similé de cet article, texte écrit comme il se doit avec beaucoup de style, mais de cela personne ne peut sérieusement douter...
00:46 Publié dans h.grandsire, j.rosinski | Tags : josé rosinski, marcel hubert, henri grandsire | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | |
17 février 2017
De la Grande Roue aux roues de la mort : Annie Bousquet
La Grande Roue de Vienne en Autriche, érigée dans le parc du Prater, fut à son époque et pendant soixante cinq ans, la plus haute du monde. C’est dans cette ville que se déroule l’action du film « Le Troisième homme », tourné en 1948 dans les scories fumantes de la Deuxième Guerre Mondiale, en partie au pied de cette colossale Grande Roue qui en est l’une des vedettes. L’ambiance pesante, les décors lugubres, les personnages inquiétants et la musique lancinante de la cithare d’Anton Karas ont fait de ce film un chef-d’oeuvre.
Mais Vienne, c’est aussi la ville de la musique de Johann Strauss, de la pâtisserie appelée « viennoiserie », celle où l’on créa le croissant de nos petits déjeuners pour célébrer la victoire sur les attaquants Turcs en 1683. C’est là que naît en 1921 (1) Ann Schaffer, qui fut plus connue en France sous le nom d’Annie Bousquet. Une manière de Jean Behra au féminin...
par Raymond Jacques
16:45 Publié dans a.bousquet, g.thirion | Tags : annie bousquet, gilberte thirion | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | |
07 février 2017
Les plongeurs de Monaco
La Ferrari 625 n’est pas un foudre de guerre. Il le sait parfaitement. Il a cependant préféré la choisir parce qu’elle est plus sûre que les nouvelles 555 Supersqualo, dont la tenue de route n’est pas convaincante. Il ne se fait pas d’illusion : il y a de la concurrence plus que sérieuse, présumée imbattable, en l’occurrence quatre puissantes Mercedes W196 à injection directe (1) pilotées par Fangio et Moss, la crème de la crème des pilotes en cette année 1955, et par André Simon et Hans Hermann.
par Raymond Jacques
06:00 Publié dans a.ascari, p.hawkins | Tags : alberto ascari, paul hawkins | Lien permanent | Commentaires (12) | Facebook | |