02 janvier 2017
All You Need Is Love
Lundi 2 janvier 1967. Si l’on compte bien, ça doit tout juste faire cinquante ans.
Un diable de Rhodésien au volant d'une Cooper-Climax sortie d'on ne sait où s'apprête à remporter le Grand Prix d'Afrique du Sud, en ouverture du championnat du monde à Kyalami. Celui-là, il ne va quand même pas nous refaire le coup de Black Jack en 66, avec son Repco à deux balles, pardon, à deux soupapes par cylindre ! Il ne reste que six tours à parcourir, et deux Cooper sont alors en tête...
signé Francis Rainaut
00:05 Publié dans a.adamich, d.hulme, j.brabham, j.love, p.rodriguez | Tags : john love, pedro rodriguez | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | |
15 décembre 2016
Rega
Clay Regazzoni ©TenTenths
Dix ans aujourd’hui que « Rega » (1) nous a quitté, dans ce p***in d’accident de la route près de Parme en Italie, quelques jours à peine avant Noël.
Dix ans et pourtant c'est comme s'il était encore avec nous, pour nous influer encore un peu de son courage, de sa joie de vivre et de sa pêche.
Ciao Clay ! Grazie di tutto.
par Francis Rainaut
(1) Gianclaudio « Clay » Regazzoni, 1939-2006
22:26 Publié dans c.regazzoni, n.lauda | Tags : clay regazzoni, silvio moser, niki lauda | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | |
25 novembre 2016
Les coulisses de la Scuderia (2): Romolo Tavoni
« Au milieu des années cinquante, Romolo Tavoni fût confronté à un dilemme : il pouvait travailler aux cotés d’un Enzo Ferrari tyrannique… ou bien se faire virer. Cinquante ans après, il expliquait à Chris Nixon, de la revue MotorSport, qu’il avait pris la bonne décision. »
Tavoni, Tavoni... le type qui s'est pris une gifle de Behra à Reims en 59 ? Nous avons eu envie d'en savoir un peu plus long sur l'ancien bras droit d'Enzo Ferrari, en traduisant pour nos lecteurs cet article paru en 1998 dans MotorSport.
traduit par F.Rainaut
09:36 Publié dans e.ferrari, j.behra, p.hill, w.vontrips | Tags : romolo tavoni, enzo ferrari | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook | |
20 octobre 2016
Les coulisses de la Scuderia (1): Brenda says...
En glanant ça et là quelques informations au sujet de Chris Amon, je suis tombé un jour sur ce texte, ou plutôt cette pépite, à savourer en prenant bien son souffle. MotorSport était allé l’interviewer en 1994, nous publions aujourd'hui la traduction de cet article signé AL.
Des personnages comme Brenda Vernor manquent à la F1 du XXIe siècle. Pour l'anecdote elle fut aussi pendant 15 ans la compagne attitrée du pilote-ingénieur Michael Parkes.
17:31 Publié dans c.amon, c.reutemann, d.pironi, e.ferrari, l.bandini, m.parkes, p.tambay | Tags : brenda vernor, enzo ferrari, lina lardi | Lien permanent | Commentaires (14) | Facebook | |
06 août 2016
Krissémon Go ...
Pour nous, et sans doute pour pas mal d'autres, tout a probablement dû commencer peu de temps après ce funeste Grand Prix de Monaco 1967, épreuve suite à laquelle allait périr de façon tragique le premier pilote de la Scuderia Ferrari, pilote italien de surcroît.
Les projecteurs furent alors instantanément braqués sur son coéquipier, un garçon au look encore juvénile venu de très loin, enfin des antipodes, de cette Nouvelle-Zélande qu’on avait un peu de mal à situer sur une carte, mais qui nonobstant se révélait prolifique en pilotes de talent.
Ce type au casque identifiable entre mille s’appelait Arthur Chistopher Amon, on ne savait pas trop s’il fallait prononcer « krissamone » ou « krissémone », il allait d’emblée jouir d’une cote affective assez élevée chez les fans et du fait sans doute de l’absence de Français dans la catégorie reine [1], fit rapidement partie de mes pilotes fétiches…
par Francis Rainaut
12:52 Publié dans c.amon | Tags : chris amon, ferrari, matra | Lien permanent | Commentaires (10) | Facebook | |
30 juin 2016
Guelfi le Jdidi
Agadir 1955. Guelfi et Della Favera
Cela s’est passé un 29 février à Mazagan, vers la fin des années vingt. Sentant arriver les premières douleurs, ma grand-mère prit le volant de la Chevrolet familiale pour aller accoucher de sa 3e fille (1) dans le premier dispensaire suffisamment équipé du coin, à savoir celui de Safi, un peu plus au sud en suivant la côte atlantique. Il faut dire que mon grand-père se trouvait à cet instant précis dans le bled, en train de vérifier les contributions des autochtones (2), car c’était là son métier après avoir suivi une formation d’ingénieur agronome (3).
Au sein de la petite communauté française de l’ancien bastion portugais – qui deviendra plus tard El Jadida – mes grands-parents ne pouvaient pas ne pas connaître le commandant du port, un officier corse du nom de Guelfi.
Son fils André Guelfi vient de nous quitter, après une vie riche en aventures de toutes sortes. Pour parler de ce « personnage », nous avons retrouvé un article de Stephen Smith paru dans « Libération » le 10 mars 1999. Cela au nom de l’histoire et en dehors de toute polémique.
(1) Qui allait devenir ma mère.
(2) Il s'agissait en fait du « Tertib », impôt agricole unique.
(3) Ses propres grands-parents avaient émigré de la région d’Argovie en Suisse vers la banlieue parisienne pour y fonder une firme d'impression sur tissus. Après avoir connu le front de la grande guerre, où il perdit son frère ainé, mon grand-père se maria et eut envie d'horizons nouveaux. Cela tombait bien, les protectorats français recrutaient alors à tout-va, notamment des ingénieurs qualifiés. Mais que l'on ne vienne pas me parler de colonies et encore moins de « repentir », ça n'est pas du tout la même histoire...
14:19 Publié dans a.guelfi | Tags : andré guelfi, agadir | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook | |