06 février 2014
Jochen Rindt & Co: 50 ans après les débuts de Jochen en GP (face B)
... Les amis, les rivaux, les contemporains : ce qu’ils sont devenus
Remarques de Klaus Ewald, traduit de l'anglais par Francis Rainaut
A l’instar de l’allemand Bernd Rosemeyer dans les années trente et du canadien Gilles Villeneuve dans les années soixante-dix et quatre-vingt, Jochen Rindt dans la Lotus Ford 72 est considéré comme l’archétype du jeune et courageux héros de Grand Prix doté d’un charisme illimité et d’une popularité intemporelle...
19:40 Publié dans e.fittipaldi, j.brabham, j.rindt, m.andretti | Tags : b.ecclestone, j.rindt, e.fittipaldi | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
01 février 2014
Jochen Rindt & Co: 50 ans après les débuts de Jochen en GP (face A)
Les amis, les rivaux, les contemporains : ce qu’ils sont devenus ...
Remarques de Klaus Ewald, traduit de l'anglais par Francis Rainaut
- voir aussi le texte original en anglais Back to the roots
Quem di diligunt, adulescens moritur (Plautus, Bacchides, IV, 7, 18)
Le James Dean de la Formule Un. La première pop star jamais vue en Grand Prix. L’homme le plus rapide qui ne se soit jamais assis dans le cockpit d’une monoplace de Grand Prix, de tous les temps. Plus charismatique que Jim Clark, Jackie Stewart et Graham Hill réunis. Tué et malgré cela devenu champion du monde quelques semaines plus tard. Le premier parlant allemand. Karl Jochen Rindt (1942 – 1970) était le fils du fabriquant d’épices allemand Karl Rindt et de son épouse autrichienne Ilse Martinowitz. Né dans la ville allemande de Mainz et de citoyenneté allemande pour la vie, Rindt a perdu ses deux parents lors d’un bombardement aérien sur Hambourg en 1943 – la fabrique d’épices Klein & Rindt avait une succursale dans le fameux Speicherstadt d’Hambourg qui fait désormais partie de la nouvelle ville d’Hafen.
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26 janvier 2014
Pilotes et skieurs
Si l’on vous parle d’un long « ruban » de quelque 3,3 km qui se découpe en portions dont les noms sonnent comme une menace, tels la Mausefalle (la souricière), un impressionnant saut qui propulse les coureurs dans le vide après quelques secondes de course, et le Steilhang (la pente raide), ne pensez pas qu’il s’agit d’un quelconque remake du Nürburgring, on parle ici de la Streif, cette piste de ski alpin située à Kitzbühel en Autriche et dont la descente mythique a eu lieu le 25 janvier 2014. (1) et (2)
L’occasion rêvée de faire un parallèle (!) entre pilotes et skieurs.
Nombreux sont les « skieurs » à avoir soigné leurs trajectoires, à la fois sur les pistes verglacées et sur les pistes bitumées. Ils ont en commun les mêmes notions de vitesse, de trajectoire et de glisse. S’y ajoute un sens de l’attaque certain et une excellente maitrise technique des appuis.
Honneur aux dames, intéressons-nous en premier à la « divine » Divina Galica. La speedqueen, fille d’un presque collègue de James Bond, a participé à trois Olympiades d’hiver en slalom et en géant, à chaque fois en tant que capitaine de l'équipe féminine britannique olympique de ski et a aussi détenu un record du monde de vitesse à ski. Elle a ensuite enchaîné sur la course automobile où, après des débuts sur Formule Ford, elle a vite grimpé les marches jusqu’à la Formule 1 où, « unfortunately », elle a échoué à se qualifier aux trois Grand Prix auxquels elle était engagée, à une époque où les places sur la grille étaient très chères et son matériel pas de première jeunesse. Et je n’ai pas cité ses participations brillantes en Formule 5000, en championnat Aurora mais aussi en Formule 2 et en protos.
L’autre exemple qui nous vient immédiatement à l’esprit, est celui de Luc « Lucho » Alphand, l’enfant de Serre-Chevalier, trois fois vainqueur sur la terrible Streif et aussi triple vainqueur de la coupe du monde de descente. Luc Alphand a aussi remporté la coupe du monde de ski au général, l’équivalent d’un championnat du monde de Formule 1, une belle revanche sur ses débuts qui furent émaillés de chutes et de blessures diverses, en bref le quotidien d’un skieur de compétition. Une fois la période ski terminée, Lucho a encore remporté le Dakar 2006 et terminé 7e la même année des 24 Heures du Mans dans une Corvette de l'écurie Luc Alphand Aventures.
Ce qui m'amène en trace directe à parler de Patrick Tambay (3) et du regretté Bob Wollek, tous les deux membres de l’Equipe de France de ski, le premier en équipe Junior, le second en équipe militaire, à la glorieuse époque d’Honoré Bonnet et du roi Killy, excusez du peu.
Tous les deux ont laissé une large empreinte dans le monde du ski et de la course automobile, ils ont fréquenté à la fois l'élite du ski français et la course automobile au plus haut niveau.
Puisque l’on en vient à évoquer « Toutoune », soulignons au passage sa pointe de vitesse sur quatre roues, notamment à la Targa Florio en compagnie de Bernard Cahier mais aussi au Mans avec Bob Wollek sur l’Alpine-Renault, équipage typiquement « alpin » s’il en fut.
Mais Killy n'a sans doute pas souhaité s'investir « à fond » dans une deuxième carrière sportive, ayant déjà donné pas mal d'années au ski de compétition et fourmillant par ailleurs d'idées et de projets comme on a pu le constater quelque temps après.
Avant eux il y eut l’avalin Henri Oreiller, le « fou descendant » vainqueur de la descente des J.O. en 1948, qui se consacra plus tard à la course automobile avec un brio certain, fut sacré Champion de France Tourisme des Rallyes en 1959, avant de se tuer en 1962 à Montlhéry à l’âge de 37 ans au volant de sa Ferrari 250 GTO , lancé à la poursuite du suisse Edgard Berney également sur Ferrari 250 GTO.
Henri fut par ailleurs engagé volontaire dans la SES (Section d’Eclaireurs Skieurs), une unité de la Résistance.
Citons ensuite pêle-mêle le géantiste Georges Coquillard, le bobsleigheur britannique Robin Widdows (4), et chez les dames la grande "Christine" Beckers.
Plus prêt de nous n'oublions pas le free rider Guerlain Chicherit (5) aussi à l’aise à ski que dans les montagnes d’Amérique du Sud.
Enfin chez les pistards, nous mentionnerons Jacques Laffite dont le talent, dit la légende, fut détecté skis aux pieds, le grenoblois Johnny Servoz-Gavin ex-moniteur dixit sa bio, François Cevert et Jochen Rindt skieurs assidus, et bien sûr Sébastien Ogier lequel est au passage moniteur de ski.
Pour terminer il serait dommage ne pas citer Fernand Grosjean, le grand-père de Romain, qui fut vice-champion du monde de ski - pour la Suisse, nul n’est parfait - en 1950.
Il n’est donc pas surprenant que Michael Schumacher apprécie autant le ski, nous lui dédions tout naturellement cet article, écrit par un skieur pratiquant régulièrement depuis près de cinquante ans.
Francis Rainaut
(1) http://www.hahnenkamm.com/programm-2014.html
A suivre sur Eurosport
(2) «A Kitzbühel, on a un petit peu peur, et parfois très peur. Il n'y a pas beaucoup de descentes qui vous font cet effet», souligne le Norvégien Aksel Lund Svindal. «Elle est horrible, vous partez et les premières trente secondes sont un mélange entre tenter d'aller vite et tenter de survivre, c'est pourquoi l'atmosphère est si différente ici», estime le double vainqueur de la Coupe du monde 2007 et 2009.
(3) Champion de France junior de descente en 1968, sélectionné en équipe nationale B
(4) Finaliste aux J.O d’Innsbruck 1964
(5) Quadruple champion du monde de ski freeride
Illustrations :
- Divina Galica J.O. © DR
- Divina Galica Chevron F2 © DR
- Bob Wollek © DR
- Patrick Tambay, Val d’Isère © DR
- Jean-Claude Killy, Nürburgring 1968 © DR
- Henri Oreiller, St-Moritz 1948 © DR
- Robin Widdows, Cooper-BRM © DR
- Jochen Rindt © DR
- Bernie & Niki 2014 © DR
18:00 Publié dans d.galica, p.tambay | Tags : divina galica, patrick tambay, jc killy | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
02 novembre 2012
The Chequered Flag
« Bonjour,
Quelles surprises de découvrir ce nouveau mds, lectrice assidue et muette de l'ancien, on ne peut que féliciter celui ou ceux qui essaient de faire vivre un état d'esprit.
La première surprise, la bonne, est donc la découverte de ce site...
... Puisse ce nouveau site nous faire vibrer encore longtemps, et regrouper les anciens contributeurs sans esprit partisan autre que celui d'entretenir la mémoire collective, qui par définition ne peut appartenir à un seul individu, fût-il ex TTDCB.
Bien cordialement.»
JS
Merci à JaC, alias Raymond Jacques, pour la qualité de ses textes et de ses illustrations.
Merci à François Blaise pour ses émouvantes photos.
Merci à Gérard Gamand,
Merci à Michael,
Merci à Bruno,
Merci à Lucien Van Danléwoëlle,
(Merci à Pierre Ménard),
(Merci à patrice vatan),
Merci à Olivier ROGAR,
Merci à philippe7,
Merci à louis P.Julien,
Merci à Daniel DUPASQUIER,
Merci à Marc Gualtiéri,
Merci à Jacques Privat,
Merci à ferdinand,
Merci à JaC,
Merci à François Blaise,
Merci à Dominique LHOMME,
Merci à Viceroy,
(Merci à passion91),
Merci à Jean PAPON,
Merci à JYMasselot,
Merci à laurent riviere,
Merci à Frédéric CHARLES,
Merci à jean-claude derringer,
Merci à GHua,
Merci à laurent T,
Merci à René Fiévet,
Merci à JS,
Merci à jean-paul orjebin,
Merci à François Libert,
Merci à JP Squadra,
Merci à Linas27,
Merci à de passage,
Merci à Christian Burdet,
Merci à Bernard Schoonjans,
Merci à GERIC,
Merci à Emmanuel,
Merci aux 5770 visiteurs de ce blog
Francis Rainaut, 2 novembre 2012.
En post scriptum, spécialement pour Gilles Hua, voici l'autographe que Piers m'a signé en 1969
17:10 Publié dans p.courage | Tags : piers courage | Lien permanent | Commentaires (16) | Facebook | |
28 octobre 2012
En souvenir de Günnar, par Mario Andretti
Cela fait près de 35 ans que Günnar Nilsson a remporté sa seule et unique victoire en Grand Prix*. Pour évoquer sa personnalité et son souvenir, qui de mieux placé qu’une des légendes de la course automobile, Mario Andretti, ancien coéquipier de Günnar chez Lotus ?
*Zolder, 5 juin 1977
Par Mario Andretti (traduit par Francis Rainaut)
« Günnar était un esprit libre, un individu vraiment agréable dont il était facile d’être ami. Nous aimions bien ce mec, la famille aussi. Il est rare d’avoir un coéquipier avec qui vous passez pas mal de temps en dehors des week-ends de course. C’était quelqu’un qui comptait beaucoup pour nous, oui réellement, vraiment beaucoup.
Je me rappelle être allé en Suède… et avoir passé du bon temps avec lui là-bas. Bien sûr on devait effectuer des essais, mais étant sur place pour une semaine et demi, nous pouvions aussi vadrouiller et draguer un peu, en quelque sorte.
Il devint un véritable ami. Entre lui et Ronnie (Peterson) je vous laisse imaginer ! J’avais l’habitude de les appeler les « branleurs Suédois ! ». C’était une relation très affectueuse que nous avions ensemble. C’est juste incroyable que nous ayons perdu Günnar de cette façon là. C’est réellement … Bref c’est injuste.
Ce n’est pas très courant d’avoir ce type de relation avec votre coéquipier. Nous nous entendions très bien malgré notre différence d’âge. Je souhaitais vraiment qu’il réussisse. Je voulais intervenir et faire quelques ‘critiques’. Je me rappelle en avoir eu l’occasion au Japon, au Fuji en 1976. C’était pendant les essais. J’étais garé au bord du circuit et je le regardais tourner. Il brutalisait vraiment la voiture et perdait ainsi beaucoup de vitesse.
Je lui ai alors suggéré quelques ‘trucs’ et il gagna ainsi une demi seconde au tour. J’avais plus d’expérience qu’il pouvait en avoir et j’étais totalement prêt à lui en faire profiter. Je voulais juste l’aider à déployer ses ailes. Il y eut une discussion précise au sujet de sa venue à Indianapolis où je pourrais également l’aider. Je souhaitais qu’il essaie tout ça.
Günnar vint en Amérique et couru en IROC en 1978, et il le fit vraiment bien. Ce furent les trois dernières courses qu’il fit avant que la maladie ne prenne vraiment le dessus. J’estime qu’il avait incontestablement le talent pour réussir à Indianapolis, c’est sûr. Avant lui j’étais très copain avec Clay Regazzoni et c’est moi qui lui suggéra de venir à Indy, ce qu’il fit. Mais ce ne fût pas une grande réussite.
Avec Günnar cela commença à la fin de la saison ‘77. Il y avait quelque chose qui n’allait pas car il logeait ici dans ma maison de Nazareth et nous étions en train de voyager. Je crois que nous nous rendions au Japon. Et il ne se sentait pas bien. Nous ne savions pas quoi faire. C’est vraiment à ce moment-là que cela a commencé et tout-à-coup les choses se sont mises à s’accélérer. Il fut alors dépassé par tout cela en un temps relativement court.
Nous étions en 1978, et Ronnie était maintenant mon coéquipier. Günnar était malade, mais personne d’entre nous ne savait réellement à quel point. Puis ce fut l’ ’International Trophy race’ à Silverstone. Je suis sorti de la route très tôt, et j’ai alors décidé de partir et d’aller voir Günnar à l’hôpital. Le cancer avait pris le dessus. Il avait l’air si différent. Je fus anéanti de voir ça.
C’était un homme encore jeune, avec encore tellement à vivre, un grand avenir devant lui et le voir ainsi décliner. C’était… de toute évidence déchirant. Je veux dire que c’est la pire sensation que vous ne puissiez jamais avoir. Il était comme un membre de la famille. C’est une de ces profondes, profondes sensations… Les choses ne sont plus jamais les mêmes quand vous perdez cela.
Mon meilleur souvenir de Günnar ? J’en ai tellement. Quand nous devions courir aux US, il venait habiter dans ma maison et nous montions alors au lac – notre spot de ‘vacances’ si vous voulez. Il est situé à environ 70 miles de l’endroit où je vis et j’y ai tous mes jouets. Ronnie était là-bas, mon fils Michael également. Nous avions de motos – nous avons tout ce que vous pouvez imaginer comme sortes de choses pour vous amuser.
Michael, qui était encore un gamin, faisait des courses avec. Je courrais avec des engins à quatre roues. Nous allions faire du ski nautique et jouer au tennis. Notre objectif était juste de lui faire mordre la poussière vous savez. Vraiment de l’épuiser ! Nous avions ce genre de détentes. J’ai des photos de ces moments-là, tous ensembles.
C’était juste merveilleux d’être avec lui. J’ai également passé des moments très forts avec lui en Suède. Il faut que je vous raconte cela ! Je me rappelle quand nous y étions, bien sûr il avait sa BMW, et nous avions pas mal de verres dans le nez. Et les lois en Suède à ce sujet sont strictes, très strictes.
Pour en revenir à cette histoire, même si vous êtes passager vous êtes responsable, aussi j’ai estimé que j’avais bu quelques verres… mais que j’étais ok. Bon, je suis maintenant en train de conduire et là il est sorti de la voiture et s’est mis à marcher à coté de moi. Il ne voulait vraiment pas être pris dans la voiture ! Je me suis alors rangé sur le coté et nous avons trouvé une paire de bicyclettes et nous avons pédalé jusqu’à la maison pendant huit ou neuf miles. Il y avait des choses dingues comme celle-là. C’était juste trop drôle.
Il ne fait aucun doute que la fin de l’année 1978 fut pour moi une arme à double tranchant. J’ai répété cela plusieurs fois. Monza aurait dû être le plus beau jour de ma carrière mais je n’ai pas pu le fêter. J’étais Champion du Monde de Formule 1. Je me rappelle être en train de parler à ma femme sur le chemin de l’aéroport le lendemain de l’accident de Ronnie – et alors j’ai découvert qu’il avait succombé. J’étais tellement « Oh mon Dieu ». Nous allions célébrer ce titre ensemble et jamais, jamais plus évidemment, nous ne pourrions le faire. Cela a pris du temps. Cela mit longtemps à cicatriser, mais ce ne fût plus jamais pareil. Comme je l’ai déjà dis quand vous avez ce type de relation, vous savez cela fait un grand vide quand cela s’arrête.
Et quelques semaines après avoir perdu Ronnie, Günnar s’en allait à son tour. Ce fut vraiment quelques semaines très dures.
Mais il existe aussi la fondation de Günnar, pour laquelle il était vraiment engagé, ce qui a ramené beaucoup d’argent. C’est merveilleux. Cela montre bien combien d’amis il avait, et comment cela a touché le monde des sports mécaniques d’une manière très positive.
Deux grands amis, que je n’ai pas oublié. »
Merci à Mario Andretti.
Merci à Andy Hallbery pour son interview de Mario.
Merci au site http://www.motorsportretro.com/
Merci à « The Cahier Archive » pour les images additionnelles.
18:50 Publié dans g.nilsson, m.andretti | Tags : gunnar nilsson, mario andretti | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | |
20 octobre 2012
... c'est au moins Fangio qui est au volant ! (II)
Durant les deux tours qui suivent son arrêt calamiteux au stand, Fangio s’attache consciencieusement à faire chauffer ses gommes Pirelli, sans vraiment chercher la performance. Il espère surtout que côté Ferrari, ces derniers comprennent que pour lui la victoire n’est plus une priorité, que désormais seule la troisième place compte, et qu’il a ainsi accepté de laisser gagner les autres monoplaces rouges.
- Voir aussi: ...c'est au moins Fangio qui est au volant ! (I)
17:15 Publié dans jm.fangio, m.hawthorn | Tags : jm.fangio, mike hawthorn | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | |